Serge ULESKI Serge ULESKI 27 novembre 2021 18:30

Il n’y a pas mieux qu’une femme pour cracher au visage d’une autre femme ; cracher sur l’agression sexuelle, le viol dont elle a pu être la victime. Tous les hommes le savent ; notez qu’ils n’ont pas besoin d’en jouer car la partie qui se joue sans eux, fera d’eux tous, très vite, les grands gagnants.

Il porte un nom ce crachat d’indifférence et de mépris : rivalité féminine.

Bel euphémisme quand on connaît les conséquences de cette rivalité pour les femmes. 
 

        

Notons au passage que toutes ces femmes qui n’ont pas un mot de compassion pour les victimes de viol (femmes opposées à tous les mouvements Me.too de ces dernières années) appartiennent le plus souvent aux classes supérieures (de par leurs revenus et standing… bien évidemment ; on comprendra aisément qu’il ne s’agit pas d’une supériorité morale, voire même intellectuelle) ; on notera aussi qu’elles font ou bien "ont fait", carrière dans des professions dominées par les hommes (journalisme, politique, droit, culture...) ; de là à penser qu’elles doivent tout à ces hommes... grande est la tentation.

Rappelons à ces femmes tête en l’air, pour ne rien dire de celles à la mémoire hémiplégique... qu’il y a chantage sexuel, harcèlement sexuel et viol quand une femme dit "Non !" Le fait que toutes ces femmes sans pitié pour leurs congénères aient pu dire "Oui !" plus souvent qu’à leur tour, et ce durant toute leur vie professionnel et privée, sans oublier celles dont personne n’exigeait quoi que ce soit, femmes volontaristes et volontaires...

Ce fait ne saurait donc, en aucun cas, autoriser ces femmes à reprocher aux victimes de viol de refuser de garder le silence car, soyons clairs : c’est aux victimes seules de décider quand et comment elles souhaitent faire connaître le crime commis sur leur personne ; crime demeuré impuni ; crime demeuré sans parole – que le crime soit prescrit ou pas.

Ce principe n’est pas négociable.

D’autant plus que la prescription n’empêche nullement la recherche par la justice de nouvelles victimes dont les faits plus récents ne seraient alors pas encore prescrits.


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