Serge ULESKI Serge ULESKI 23 octobre 2021 22:00

 ce qui restera de l’épisode Zemmour destiné à la poubelle de l’histoire non pas politique mais médiatique des années 2000 - en dehors de la scission prévisible du LR entre pro-union-RN et antis -, ce sont ceux qui auront réclamé à cor et à cri que le discours raciste et complotiste de Zemmour puisse être accueilli sur le Service public, le RN n’y suffisant manifestement plus : le personnel du Figaro, Atlantico, Valeurs Actuelles, Marianne, C-News, l’Opinion, Sud-Radio, Le Point, l’Express et le groupuscule formé par "la bande à Causeur"...

Certes, une majorité d’entre eux appartenait déjà, peu ou prou, à cette droite bien à droite ; d’autres à l’extrême droite sans honte ; et d’autres encore, plus timides, s’étaient contentés (Polony de chez Marianne) d’un strapontin avec cette idéologie ; voilà qu’ils montent sur scène et rejoignent la troupe dont le guide suprême a pour nom : Zemmour... qui est dans le monde des idées et des représentations ce que Mylène Farmer est à la danse et sa chorégraphie. 


On n’oubliera pas de si tôt que tous se sont volontairement, cyniquement et lâchement interdits de qualifier ce discours de Zemmour comme appartenant à l’extrême droite ; d’où leur demande auprès du Service public, sûrs de leur bon droit dans le mépris total d’une responsabilité morale et historique à propos des conséquences pour notre société, et en particulier pour dix à quinze millions de nos compatriotes.

Journalistes, éditorialistes... on n’oubliera pas tous ceux qui ont considéré le plus sérieusement du monde comme envisageable, voire souhaitable, un "Zemmour à la tête de l’Etat français".



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