Étirév 10 octobre 2021 15:32

Et si on parlait un peu du judaïsme, ce « sous-marin » qui passe entre les gouttes depuis que la « Shoah » a fait fermer les bouches et rapetisser les esprits.
Résumons :
C’est après la mort de Salomon (975 ans avant notre ère) qu’’Israël se divisa en deux Royaumes. C’est ce qu’on appelle « le schisme de Juda ». Le pouvoir ainsi divisé amena la division de toutes les institutions qui régissent la vie morale.
C’est à partir de ce moment que la tribu de Juda prend de l’importance et que le nom qu’elle se donne, « Iehoudim » ou « Yehudim », figure dans l’histoire. Ainsi, la première tribu révoltée, Juda, laissera dans l’histoire un nom synonyme de trahison.
C’est après l’exil ou la captivité de Babylone (VIème sicle avant notre ère) qu’il faut dater la nouvelle période religieuse des Juifs, l’origine du Judaïsme, venant renverser le premier culte (l’Israélisme), la vraie religion, pour lui en substituer une « qui n’est pas religieuse ».
La dissolution religieuse et morale des Juifs engendra une littérature exubérante dans laquelle les scribes et les docteurs, pétris d’orgueil, épuisèrent leur science en de vaines et puériles subtilités. Ils étaient fanatisés par les idées nouvelles que la mauvaise traduction du Sépher avait fait naître et, sur ces traditions faussées, édifièrent une nouvelle Loi. Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des « Hommes sans Thorah », des sépulcres blanchis qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. D’un « royaume divisé contre lui-même », ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain. Combien ils sont loin de l’antique esprit d’Israël, ces hommes avilis et prétentieux à la fois, livrés à d’incroyables superstitions et à un sordide appât du gain ! Leur esprit obscurci ne leur permet plus de comprendre la Thorah dont le sens leur échappe, la lettre seule les attache et ils la réduisent à une casuistique ridicule et frivole.
À la médiocrité, ces fanatiques ajoutent la violence. Après avoir fait eux-mêmes une « nouvelle Loi », on verra surgir des zélotes (zélateurs de la Loi) qui, armés du fer sacré, tueront pour la moindre infraction aux prescriptions dites mosaïques. Derrière eux viendront les sicaires qui feront couler des flots de sang. Cette nouvelle Loi (la Loi de l’homme qui est destinée à remplacer celle de la Femme) est surtout exprimée dans le Talmud et le Deutéronome. Mais tous les livres publiés à ce moment sont imbus du même esprit. Ce sont : l’Esdras grec, le Prêtre et III Esdras, publiés après la chute de Jérusalem (en 70), livres écrits dans un tout autre esprit que le premier Esdras.
Sous, le règne d’Agrippa Ier, vers 40, parut le « Livre de la Sagesse », appelé en grec « Sagesse de Salomon », livre écrit dans le but de justifier Salomon, le fondateur de la royauté masculine et le véritable promoteur de la révolte des Juifs contre Israël. Avec « l’œuvre » de Philon, c’est, de beaucoup, l’ouvrage le plus connu du judaïsme hellénistique.
C’est à ce moment où toutes les idées sont perverties et où l’on veut justifier l’homme et le glorifier, qu’on crée la légendaire sagesse de ce roi, alors qu’il fut débauché (le chapitre 11 du premier livre des Rois lui donne 700 femmes et 300 concubines). L’histoire a voulu couvrir de gloire l’homme qui fut le premier roi, le vainqueur de la Gynécocratie, et c’est pour cela qu’on lui attribue toute la gloire de « David » (la reine Daud, sa Mère), qu’on le représente comme l’auteur de nombreux ouvrages qui sont des œuvres de sa Mère et particulièrement de ses livres de Science naturelle. Cependant, les lois de la psychologie démentent ce fait ; c’est qu’il n’est pas possible qu’un homme débauché soit un sage, un penseur, un savant. Celui qui a 700 femmes et 300 concubines n’écrit pas des ouvrages de science.
Les historiens qui ont attribué à Salomon l’œuvre de sa Mère, ses Psaumes, ses ouvrages de science et de sagesse, lui ont aussi attribué la construction du Temple, dans lequel la doctrine de cette Reine et celle de Myriam devaient être enseignées.
Pendant plus de 1.000 ans, une foule de livres contenant des règles de sagesse pratique et même d’art manuel ont été mis sous le nom de Salomon.
Aussi, précisons que le mot « Salomon » ou « Soliman » est un nom générique et symbolique, il indique une ère nouvelle : le règne de l’homme seul !
On veut lui faire signifier la Paix, alors qu’il inaugure le règne de la guerre.
NB : Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.
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