@Gaspard Delanuit

"Vos arguments relèvent de l’hypercritique, voire de la mesquinerie"

Je ne sais pas ce que signifie une "hypercritique" et je ne vois pas du tout ce qu’il y a de "mesquin" dans mes propos. Vous ne faites là que démontrer que vous êtes sorti de la rationalité dans nos échanges. Vous semblez avoir beaucoup de mal lorsque quelqu’un critique, même de façon très modérée, vos "idoles" (oui, oui je pèse mes mots). Parce qu’honnêtement, si vous pensez que cet article relève d’un "anti-zemmourisme" primaire de ma part, c’est qu’il y a un gros gros souci, d’autant que mon précédent article sur le sujet démontre exactement le contraire.

Alors, je vais jouer carte sur table : non seulement je ne suis pas un anti-zemmouriste mais c’est précisément parce que je suis d’accord à plus de 90% avec ses idées que je me permets d’être critique quand j’estime que c’est nécessaire. Et je pense effectivement que s’il se présente à la prochaine élection (et tout porte à croire qu’il va y aller et à part vous, je ne crois pas que quiconque ait le moindre doute désormais...), il fera là une énorme connerie et il aura une énorme responsabilité en cas de réélection de Macron. Or je crois pouvoir affirmer à l’instant ’t’ que c’est plus que probable si on regarde l’évolution des sondages. Alors je vous le dis tout net : si jamais, par miracle, Zemmour venait à se retrouver face à Macron au second tour, je n’aurais pas le début de commencement d’hésitation à voter pour le Z et je vous donne ma parole d’honneur que si cette option venait à se réaliser, je reconnaîtrais publiquement mon erreur ici et serais le premier à féliciter Zemmour. Mais dans le cas contraire, si Macron est réélu et, pire encore, si Marine Le Pen (ou qui que ce soit parmi le camp souverainiste) n’est même pas présente au second tour, j’espère qu’on n’entendra plus jamais parler du Z. Je vous le dis clairement car je vous avoue être effectivement agacé de voir le scénario que je crains arriver gros comme une maison.
Donc en résumé, mon seul objectif est de tout faire pour que "ma famille politique" (= souverainiste au sens large) finisse un jour par prendre le pouvoir et j’enrage de constater qu’ils ne sont pas foutus de s’entendre entre eux. 
Je pense que Z aurait dû rester dans son rôle d’idéologue et de "métapoliticien", rôles dans lesquels il excelle, et qu’il aurait dû mettre son talent au service de sa famille politique. Zemmour n’est pas fait pour l’action et je ne dis pas ça par "mesquinerie" mais parce que je le pense sincèrement. 
Mais puisqu’il est entendu qu’il va être candidat, et que je constate qu’il n’est pas spécialement "apprécié" par les français (je n’y peux rien, ce n’est pas moi qui l’affirme en l’air, ce sont les chiffres), alors autant réfléchir à améliorer son image et comme l’assimilation constitue le point central de son projet, je lui propose d’aller au bout de la démarche en se convertissant au catholicisme qu’il considère comme l’identité majeure de notre pays en étant convaincu que cela lui serait bénéfique en terme de popularité. Tel est le but de cet article, ni plus, ni moins.