@bubu12

Si vous voulez au max réduire la circulation du virus il faut vacciner tout le monde, je ne vois pas comment on peut en sortir autrement

Et bien je vais vous l’expliquer, car il faut nuancer un peu ce raisonnement (qui n’est pas faux en soi en première approximation).

D’abord, il faut prendre en compte que le vaccin ne stoppe pas la circulation du virus, il la ralentit (au mieux). Ce qui augmente la pression sélective. De plus, dans le protocole vaccinal on ne teste pas les positifs covid avant de vacciner. Ce qui n’a JAMAIS été fait auparavant et dont no mesure mal les effets, mais qui ouvre des possibilités recombinatoires (ou les virus sont champions). Donc ça c’est le premier problème : on fabrique très certainement des variants qui s’échapperont.

3ème problème, il est impossible de vacciner toute la planète, et ça n’a aucun sens de prétendre réduire la circulation à l’échelon national en vaccinant "tout le monde". On ce serait comme dire "on va réduire la circulation en vaccinant tous les parisiens".

Ensuite on oublie complètement l’immunité naturelle et la tendance des virus de ce type à devenir endémique assez rapidement.

Donc il y a une autre stratégie : le laisser circuler le plus possible, prendre en charge les covid long (on commence à avoir quelques billes), vacciner les populations à risque uniquement (et après test PCR) ET SURTOUT SURTOUT plutôt que dépenser des milliards en bousin répressif, on pourrait dépenser le même argent en lit d’hôpitaux plutôt qu’en flicage techno-policier.

Il y a probablement d’autres stratégies et on peut sûrement moduler plusieurs approches. Je ne dis pas non plus que j’ai raison, mais je trouve qu’il y a un "autrement" et qu’on devrait pouvoir en discuter. Non ?

Qu’en pensez vous ?