Gaspard Delanuit Gaspard Delanuit 27 juillet 2021 12:09

@sls0

Je suis d’accord. Un gouvernement raisonnable aurait tout mis en œuvre pour que les personnes les plus à risque aient l’accès le plus fluide possible à la vaccination, c’est-à-dire qu’aucune personne à risque, à moins d’être farouchement opposée à la vaccination (pour X raison), n’en soit privée par un bête défaut logistique, un retard ou une négligence. À partir de là, on aurait pu observer comment opérait cette double immunité collective : d’une part très largement vaccinale chez les personnes à risques et d’autre part naturelle chez les jeunes et les quelques réfractaires radicaux (réfractaires soit à la vaccination en générale, soit seulement à ces vaccins d’un nouveau genre).

Ce plan d’action aurait peut-être permis d’éviter une usine à gaz confuse et liberticide opérant sur un fond nauséabond de surveillance généralisée, de dénonciation du voisin par le voisin, de chasse au dissident vaccinal, d’enfer dystopique où chaque commerçant armé de son smartphone est brusquement condamné à être le flic et le maton de son client.

Seulement, pour cela, il aurait fallu du bon sens, je dirais même du bon sens paysan, alors que les nations la France est championne en cette discipline  sont de plus en plus gouvernées par des administratifs opérant depuis des bulles d’air théoriques et sur la base de doctrines abstraites déconnectées de l’existence réelle de la plupart des êtres humains. 

Ce placement d’office en liberté conditionnelle de la totalité de la population ne pourra pas durer longtemps sans que des violences insurmontables se produisent sur le thème du "vivre libre ou mourir". Les petits cons des écoles d’administration aux mains inutiles (qui sont aussi les enfants de la téléréalité) ont oublié d’inscrire cette leçon de l’histoire dans leur cahier. 


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