maQiavel maQiavel 20 juin 2021 20:52

@yoananda2

Donc là, j’ai donné deux exemples caricaturaux : l’archétype du bolchévique et du nazi au sommet de leur radicalité. Mon propos est de dire que ce qui met fin à l’antagonisme pour le premier, c’est la conversion à son idéologie alors que pour le second, c’est la mort biologique.

Là je n’ai pas parlé du bilan historique de l’un ou de l’autre ( ceci dit, on peut le faire, y’a pas de souci) et je n’ai pas dit non plus que l’extermination est la seule manière d’en finir avec l’altérité, par contre c’est celle du nazi archétypal de mon exemple, qui évolue dans un univers mental dans lequel son ennemi, le juif, est par essence fourbe et infiltre toutes les nations pour détruire les aryens de l’intérieur et de l’extérieur, ce nazi archétypal de 1943 n’est d’ailleurs plus celui de 1933 qui estimait qu’on avait qu’à déporter les juifs en Israël pour régler le problème, la frontière ne suffit plus, il s’est radicalisé avec la guerre.

Oui, il n’est pas simple de changer ses idées mais heureusement il n’existe pas encore de machines pour lire les pensées, donc tant qu’on exprime pas son opposition politique et qu’on a un comportement conforme à ce qui est exigé par le parti, le bolchévique archétypal de mon exemple ne sera pas hostile. Pour le Nazi, c’est différent, le juif restera juif et il n’y a rien qu’il puisse faire pour changer ça, il sera donc toujours l’ennemi et pour que ça cesse, il doit mourir.

Donc tant qu’on en reste aux archétypes, l’idée ici c’est de montrer que les deux situations d’hostilité ne sont pas du tout symétriques. Si tu n’arrive pas à le voir à cette étape ci très simpliste et caricaturale, tu n’y arrivera pas non plus si on entre dans les subtilités. 


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