Étirév 6 juin 2021 02:37

Il se trouve toujours des femmes faibles pour renchérir sur l’imagination et la dégénérescence des hommes, et les soutenir dans leurs erreurs.
À l’Ecole Pythagoricienne, on enseignait l’unité de la nature féminine, dont le principe de vie ne se divise jamais : c’était le nombre 1. Et la dualité de la nature masculine dont le principe de vie se divise en deux parties : l’une pour être conservée et l’autre pour être donnée à la génération : d’où le nombre 2.
L’unité féminine était appelée la Monade, parce que la femme est l’être indivisé, d’où le mot individu.
La dualité masculine était la dyade. En latin, on disait homo duplex pour désigner la contrariété du cœur et de la raison, la duplicité (le double), suprême mystère de l’existence de l’homme.
Ce grand mystère, c’est la loi des sexes.
« Je ne pourrais entrer dans la discussion du fameux symbole de Pythagore, un-deux, sans dépasser de beaucoup les bornes que je me suis prescrites, écrit dans une note Antoine Fabre d’Olivet ; qu’il me suffise de dire que, comme il désignait Dieu par 1 et la matière (l’homme) par 2, il exprimait l’Univers par le nombre 12 qui résulte de la réunion des deux autres : un, deux, « en, duo » (« Bi-Un », Bien). C’est le même symbole de Fo-hi, si célèbre parmi les Chinois, exprimé par une ligne entière — 1 (Yang) et une ligne brisée - - 2 (Ying) ».
C’est là l’origine du système duodécimal qui fut généralisé dans les temps anciens et appliqué à la division de l’année, des heures du jour, des signes du zodiaque, des achats à la douzaine, etc..
Mais le symbolisme des nombres fut profané, comme tout ce qui était secret, et les hommes instituèrent un autre système en donnant aux chiffres d’autres significations. Ils firent de « 1 » le symbole mâle et de « 0 », qui précède la numération, le symbole féminin. Et alors leur union fut 10, que l’on prit pour base du système décimal, qui remplaça le système duodécimal primitif, quand l’homme prit la direction du monde. Dans ce système, la femme fut représentée par un signe qui signifie rien, et mise après celui qui représente l’homme. Elle fut, dès lors, personne, après avoir été les trois personnes formant la triade sacrée, les Avasthases divines : Mère-Sœur-Fille.
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