berphi 17 mai 2021 09:28

@micnet
Par contre, on peut se dire que par rapport à aujourd’hui où n’importe qui devient citoyen sans que cette notion ne soit accolé à un quelconque mérite, on est en droit de penser qu’une sélection à ce niveau ne pourra donner que de meilleurs résultats (ou de moins pires...).

Bonjour micnet,

Mes posts se sont croisés avec le votre, je terminais la rédaction d’idées successives et ne semble pas vous faire réagir et pour cause je suis hors sujet. Je réagis en revanche à cet extrait pour me remettre dans les clous.
Il y a la nationalité et la citoyenneté qui en découle. Nous avons eu, je crois, déjà à débattre de la première disposition qui, à mon sens, est distribuée parfois de fait sans aucune autre condition que celle de disposer du droit du sol. (ce qui ni les Romains ni les Grecs ne pratiquaient du reste), cette disposition pose question. Par ailleurs, afin de faire une introduction sur l’idée d’une aristocratie, Je veux simplement rappeler que l’exécutif rempli une charge de pouvoirs qui lui ont été délégués, ses décisions s’appuient sur un programme pour lequel il aura été élu. On délègue par vote, on ne donne pas un pouvoir ; cette nuance totalement dévoyée actuellement j’en conviens, mais il est importante d’être rappelée. Tout citoyen est en droit de choisir le programme qu’il estime être le meilleur pour ses intérêts  nous votons tous par intérêts personnels  donc éliminer du champ électoral un groupe de personnes au motif que leur niveau culturel ne serait pas adéquate à l’estimation d’une problématique politique me paraît être inique. Il y a la culture et la compétence. Si un agriculteur, n’ayant que pour seul diplôme un brevet agricole, à la capacité de savoir quel candidat conviendrait le mieux à ce qu’il estime lui être favorable et mieux qu’un diplomé de Science Po ? Je vous réponds : Largement.
Le panel des technologies inhérent au domaine que l’Etat doit superviser s’est multiplier par cent si on le compare à celui du XIX ème, cela suppose une maîtrise des compétences pour chacun d’entre eux, un expert en agronomie ne pourra pas remplir sa tâche d’expert dans celui de la santé, de l’infrastructure, du domaine maritime etc. Je ne suis pas sûr que dans chacun des ministères cité, nous ayons la conviction d’avoir les bons individus capables de s’adapter aux changements que suppose le progrès, la défenses des intérêts dans les échanges internationaux si ces mêmes individus occupent cette charge sans limite de temps. Mais surtout, notre contexte de modernité offre une pluralité scientifique évoluant sans cesse, en mouvement quand l’aristocratie, elle, dans sa définition, est statique...


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