berphi 15 mai 2021 09:19

(suite)
Je ne pense pas que l’on puisse établir une aristocratie sans avoir compris le piège matériel dans lequel nous sommes enfermés, je ne pense pas que nous puissions le comprendre sans être passer par la douleur, ce faisant, que nous puissions à l’heure actuel sortir de ce brouet social que l’on compose, une aristocratie saine dénuée de tentation matérielle. Elle devra obligatoirement découler d’une mémoire (un groupe social) qui aura par la force des choses eu l’obligation de s’organiser pour l’intérêt commun en pratique et non en théorie.
Des capitaines d’industrie ont vu leur milliards tripler en une année, ils sont écoutés avec attention avant toute prise de décision dans un château occupé par un roi nu, bénéficient également d’une politique fiscale très avantageuse quand celle qui est appliquée au classe moyenne est mortifère  ils ont donc tout intérêt à légitimer leur immoralité matérielle pour pérenniser leur pouvoir... Que constate-t-on ? Que l’argent décomplexé et assumé du sujet nomade n’appartient pas qu’à cette seule élite financière mondiale mais à toutes les classes. Même de jeunes esprits des classes très modestes se rêvent aujourd’hui à Dubai couvert de vêtement de marques pour avoir l’exemples de décérébrés sans talent s’affichant en téléréalité, sans avoir un quelconque mérite (études, travail acharné) pour obtenir ce niveau de vie. C’est une corruption généralisée à laquelle nous assistons.

Donc, ce n’est pas par une forme légiférée que pourrait désigner une aristocratie mais par une expérience sociale. Aristocrates considérés comme tels par leurs actions et leurs résultats et non sur un profil.

Je ne sais pas si vous allez réagir, Micnet, j’espère vous avoir exposé clairement l’idée que je me fais de cette potentielle aristocratie.


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