medialter medialter 14 mai 2021 12:22

Micnet, désolé, mais pour revenir à notre dernière conversation, je ne vois nulle part de retour au sacré ni d’intégration de métaphysique (qui était la pièce centrale d’Aristote) dans ton projet de "citoyenneté", pour lequel ta redéfinition paraît plutôt sonner comme un gentil couplet moraliste (par exemple, dans la délirante législation républicaine, un casier judiciaire épais comme le bras ne me paraît pas à priori constituer un problème).

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Pire encore, ta notion de chevalerie (seul paragraphe de ton texte qui pourrait détenir une définition du sacré) me semble,désolé de te le dire, être une grosse connerie. Beltrame, le dernier chevalier, t’es sérieux ? Mourir pour la république est probablement la marque la plus extrême du profane et de la débilité. Je connais bien le monde de la chevalerie en France, ses convergences et ses divergences sur la notion de sacré, et un des textes clés qui revient le plus souvent, c’est la Baghavad Gîta. et ce texte enseigne la guerre, pas le bisounoursisme.

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Pour ma part, l’ennemi absolu en France, c’est le système républicain, et s’il est trop puissant pour qu’on l’affronte en face, d’autant avec tous les zombies qui l’adulent, la moindre des choses, c’est de ne pas lui faciliter la tâche. Tout ça pour dire que je ne retrouve pas dans ton texte le principe aristocratique que tu semblais défendre la dernière fois (et avec lequel, au sein d’un terreau sacré, je pourrais être d’accord), et j’espère que ça ne se limite pas à un casier vierge ou à un examen de culture générale


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