@Conférençovore

 

On est en 2002, pas 2021. Je ne voulais plus de SuperMenteur. Et j’avais déjà le principe : un président, c’est comme les couches culottes, il faut les changer (bon je n’avais pas la phrase à l’époque, mais c’était exactement l’idée). Jospin c’était les 35 heures (parfaitement réussies dans ma boite précédente et j’étais aux premières loges pour la négo). C’était l’effondrement jamais vu dans ma vie du chômage, l’ahurissante "cagnotte" de la sécu, l’AMI qu’il a fait tomber... Après il y a aussi les reproches à lui faire, je pourrai faire la liste aussi, mais je trouvais cela pas mal alors qu’il était 1er ministre dans un gouvernement de cohabitation. Je suis pragmatique : quand je repère le bon cheval, je mise dessus.

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Je vais être un peu dur mais... comment peut-on se laisser humilier de la sorte ?

J’en raconte déjà trop ici, donc je vais faire le minimum. Cette histoire avait duré 10 jours contre moi, y compris un entretien avec mon boss. J’ai tenu en répétant justement que le vote est à bulletin secret, mais j’ai senti que je devenais le maillon faible, le facho encombrant, avec la sortie toute proche. J’ai donc cédé. Et finalement, après-coup, c’est moi qui suis parti (avec une très bonne transaction d’ailleurs, que je n’avais même pas espérée. Il y avait des taiseux, qui n’en pensaient pas moins et j’ai ramassé le prix de leur hypocrisie).

Des leçons de vie, sur moi, les autres. Une amertume qui m’est restée, mais aucun regret d’être parti. Si vous espériez que je sois parfait, bah oui, soyez déçu alors.