
@bubu12
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Etude 5
Tchakpoum : Question : en quoi les propos de Maudrux contredisent ceux de l’étude ?
Bubu 12 : il tronque volontairement la conclusion des auteurs qui est que l’échantillon est trop petit pour conclure et qu’il faut un essai de plus grande taille pour confirmer les résultats ! vous admettrez que c’est légèrement diffèrent non ?
Vous ne répondez pas à ma question précise : les propos de Maudrux ne contredisent pas ceux de l’étude, puisqu’il ne fait que les reprendre. L’article, de Maudrux n’est pas une analyse exhaustive de l’étude, mais une reprise de l’article de Prescrire qui explique son titre : « Covid-19 et ivermectine : beaucoup d’essais, peu de résultats et pas de preuve d’efficacité clinique ». Prescrire sélectionne les points faibles des études (biais de confirmation, pour les zététiciens), et passe par-dessus les points forts, que Maudrux rétablit. Pour ne pas nous enfoncer ici dans les détails et les complication d’échanges, je vous remets la conclusion générale de cette étude :
==> L’ivermectine peut être efficace pour le traitement du COVID-19 léger à début précoce chez les patients adultes.
==> Une clairance virale précoce du SRAS-CoV-2 a été observée chez les patients traités par l’ivermectine.
==> La rémission de la fièvre, de la toux et des maux de gorge ne différait pas entre les groupes de traitement. Aucun événement indésirable grave n’a été observé.
==> Des essais plus importants seront nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires
Donc non, cette étude-ci ne suffit pas à démontrer que l’ivermectine guérit les malades de ce virus, mais oui, ce médicament réduit la charge virale de la covid et a récolté résultats intéressants indiquant que l’ivermectine peut être l’action qui a agi sur le public cible : les malades précoces. Je vous rappelle que l’étude a été courte, 14 jours : la résorption d’un virus ne fait pas nécessairement disparaître les séquelles en même temps, les irritations et blessures causées ont aussi à se résorber : (toux, maux de gorges, fièvre).
Cette étude a son intérêt, car elle a démontré l’action de l’ivermectine à la réduction du virus et ne peut pas être débarrassé comme le titre de Prescrire l’annonce.
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Etude 6
Tchakpoum : Question : J’admets
que l’ironie de Maudrux est bien prononcée ici.
Mais si l’étude n’a pas l’ampleur nécessaire pour mesurer les 4 morts dans le
bras placébo contre 0 dans le bras intervention, est-elle utilisable, comme le
fait Prescrire, pour justifier que l’ivermectine n’a pas
d’effet ?
Bubu12 : Les résultats ne montrent pas d’effet, Prescrire dit qu’il n’y a pas d’efficacité clinique démontrée et pas de preuve solide d’efficacité, ce qui est vrai.
Maudrux indique qu’il y a eu un résultat brut, qui n’a pas été analysé dans cette étude de groupes à tailles semblables : 55 et 57 sujets, il y a eu 4 morts dans le groupe placebo et 0 dans le groupe ivermectine. L’incapacité de cette étude à l’analyser n’évacue pas ce fait. Prescrire se sert de cette incapacité à analyser, sans avoir relevé les morts en placebo, pour justifier qu’il y a, d’après son titre : peu de résultats et pas de preuve d’efficacité clinique. Consciemment ou inconsciemment (c’est quand même une revue professionnelle, pas mainstream), c’est malhonnête.
Votre façon d’analyser finalement suit celle de Prescrire : chercher les points faibles d’une étude pour débarrasser tout son intérêt. Maudrux, à l’inverse a isolé et accumulé les points forts à travers les études (les contextes et conditions indiquant quand l’ivermectine agit). Je vous rappelle que l’ivermectine, dont l’inventeur est devenu prix Nobel de médecine, est un médicament ancien aux effets indésirables dérisoires, avec vérification même à 10 fois la dose conseillée, incomparablement moins nombreux que l’aspirine et le doliprane, moins nombreux que l’HCQ. Votre attitude comme celle du journal médical Prescrire, refuse la recherche d’un traitement, c’est la perte de chance que j’indiquais dans mon article.
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