JC_Lavau JC_Lavau 10 mars 2021 19:00

@Mao-Tsé-Toung. Je comprends ou crois comprendre que dans la question le projectile-onde est un électron, lancé depuis une cathode chauffée, par un jeu d’anodes percées, jeu dit "canon à électrons".
Les "fentes" sont les deux côtés d’un ensemble de trois fils chargés, d’abord - pour diviser-diverger le faisceau en deux nappes, puis + et enfin - pour refocaliser. Dans l’expérience plus complète type Aharonov Bohm, un whisker magnétique ou un fin solénoïde est interposé après le fil diviseur, pour décaler les franges d’interférences, selon la loi de Laplace. Figure : http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Syntaxe0_fichiers/image020.gif
dans l’article http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Syntaxe0.htm

Contrairement à ce qui est écrit dans "Pour la science", le faisceau n’a évidement pas "une" phase, mais chaque électron du faisceau en a une. Et elles interfèrent durant la convergence de l’onde depuis le diviseur vers l’absorbeur. Les calculs que nous avions faits en optique géométrique de Fresnel en Terminale scientifique sur la différence de phase sont toujours valides, pour calculer l’impédance, ou son inverse l’admittance entre chaque émetteur potentiel (dans le canon à électrons) et chaque absorbeur potentiel sur l’écran, ou la cible sensible. Là où l’admittance est pleine, la transaction [émetteur-espace-absorbeur] se produira souvent, là où elle est nulle, aucune transaction potentielle n’aboutira. Ainsi en foule, ou en longue répétition sur des mois, la répétition des transactions individuelles produit bien les franges d’interférences que nous avions constatées en classe d’optique si le professeur était bon expérimentateur. Alors que chaque électron n’interfère qu’avec lui-même, et passe des deux côtés du diviseur-non-absorbant ; jamais il ne s’est transmuté en corpuscule.

"Electron" ou "onde électronique", c’est chou vert et vert chou.
"Photon" ou "onde électromagnétique individuelle" c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Aucune transaction n’habite dans notre macro-espace-temps du laboratoire, comme expliqué dans l’article cité plus haut. Notre macro-espace-temps, et sa flèche du macro-temps thermodynamique n’ont aucune compétence en microphysique.
En microphysique transactionnelle, les électrons en vol et les photons cessent d’être exemptés des lois de la physique, alors qu’ils en sont individuellement exemptés dans la mythologie enseignée par la secte Göttingen-København, toujours au pouvoir depuis 1927.
En microphysique transactionnelle, les absorbeurs existent, et sont causaux. Leurs propriétés existent, et ne peuvent être remplacées par des slogans hâtifs.
Il est impossible de prédire quelle transaction aboutira ni quand : les bruits de fonds brogliens qui baignent émetteurs et absorbeurs sont incontournables, non écrantables, et définitivement impossibles à monitorer (Théorème de la variété nécessaire de W. R. Ashby).


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