sls0 sls0 6 mars 2021 14:33

@sls0
la pauvreté et/ou un faible niveau d’éducation (voire même l’absence d’éducation) provoquent un sentiment de privation absolue alors que les inégalités de revenu (et les inégalités sociales d’une manière générale) engendrent une privation relative chez les individus les plus défavorisés.

certaines formes du vice et du crime constituent une réaction « normale » à une situation dans laquelle les individus se trouvent dans la quasi-impossibilité d’employer des moyens légitimes et traditionnels qui leur permettraient de réaliser la réussite financière que la civilisation leur présente comme un but désirable.

Les théories économiques et sociologiques se rejoignent donc sur le fait que nt réussi, et vont se voir exclus de la société. Les crimes violents ne sont rien de moins qu’une réponse à cette exclusion et une manifestation de cette frustration.

Ce modèle peut toutefois apparaître incomplet dans le sens où, si les individus

comparent bien leur revenu espéré dans chacune des activités (légale et illégale), ils comparent également leur revenu à celui des autres individus. Cette comparaison va engendrer un sentiment de privation ou de satisfaction relative, selon la « place » de l’individu dans la société.

l’absence d’un revenu légal espéré suffisant peut conduire un individu à commettre un crime contre la propriété. De plus, le crime peut être vu comme un moyen d’accroître son revenu et d’améliorer sa position sociale, en d’autres termes de réduire son sentiment de privation relative. Néanmoins, la pensée sociologique va plus loin, suggérant que l’anomie (absence de normes) peut également conduire à la délinquance.


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