@yoananda2
Je m’appuie
sur Alain Blum qui est directeur de recherche de l’INED, il l’a évoqué dans un de ses livres, selon lui il y’a consensus
sur la question, aujourd’hui la recherche se concentre plutôt sur ses causes et
conséquences. Mais évidemment, même lorsqu’il y’a consensus, tu retrouves toujours
des spécialistes qui défendent la thèse opposée même s’ils sont minoritaires. La thèse du génocide qui se basait sur les
sources de l’émigration ukrainienne partait du postulat que la famine avait sciemment
été organisée en Ukraine pour mater la paysannerie indépendantiste, comme si
les ukrainiens étaient spécifiquement visés mais évidemment si on ne regarde
que l’Ukraine, il y’a un effet de loupe sur un phénomène bien plus large. Par
ailleurs, dans certaines zones de l’URSS, il y’a eu proportionnellement plus de
morts qu’en Ukraine, on pourrait aussi postuler que ce qui s’est passé en Ukraine
n’est qu’une diversion pour cacher ce qui s’est caché là-bas, en fait on peut
raconter tout et n’importe quoi, ce qu’il faut c’est une documentation pour le
prouver. Et avec la dislocation du régime soviétique, les archives avaient été ouvertes
et donc les historiens ont pu travailler sérieusement sur la question.
Maintenant, lorsque je regarde sur google, je vois effectivement des sources qui affirment qu’il n’y a pas consensus, d’autres qu’il y’a un consensus en faveur du génocide, d’autre encore d’une absence de génocide, ça va un peu dans tous les sens. Je vais essayer de voir s’il y’a moyen de trancher sur l’existence ou non du consensus.
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