Conférençovore Conférençovore 23 janvier 2021 10:26

L’expression "gauche ethniste" est assez mal choisie. Ce terme renvoit en partie au nationalisme ethnique. Or nous sommes dans cette configuration que pour ce qui est de la surface. En profondeur, il s’agit d’autre chose et les indices, en terme de
décisions politiques, judiciaires, les orientations idéologiques, etc, sont suffisamment écrasants pour parler clairement de "gauche raciste anti-autochtones" ou de "gauche raciste antiblancs". Certains représentants de cette mouvance qui irrigue quasiment tous les courants politiques de Fr à des degrés divers le sont à leur insu, d’autres à l’insu de leur plein gré et d’autres enfin chapeautent les deux premiers et là... de manière parfaitement consciente.

Parmi les premiers, on va trouver une bonne partie des LFI, ces soumis qui s’émeuvent et s’agenouillent pour un étranger criminel mais restent indifférents au sort des autochtones honnêtes. Cela donne les victimes du syndrome de Stockolm à la Autain, les gentilles à la Manon Aubry, bien entendu la Merluche et le rouquin dont j’ai oublié le nom. On y trouve évidemment le NPA, une bonne partie des trotskards, les tenants des "sciences" sociales, les Bilal Hamon, une bonne partie
de la presse et ce que PYR désigne par "socio-démocrates", terme qui recouvre des réalités un peu plus contrastées mais c’est la lecture classique de PYR, toujours fondée sur les grands appareils politiques, les institutions, les org internationales et jamais sur les réseaux. A mon sens, il a parfaitement conscience que les choses sont plus subtiles que cela mais, comme il l’admet volontiers lui-même, faut bien éviter les procès et donc tenir une ligne souverainiste qui reste dans les clous. Dans ce groupe on va globalement retrouver tous les défenseurs des "valeurs de la République", qu’ils soient d’EG, de gauche, du
centre, de la droite ou même en partie d’ED.

Parmi les seconds, la figure de proue est évidemment les pseudo-"indigénistes"... mais pas que. Un mot sur ce terme pour bien comprendre ce que cela signifie : ces gens ne sont pas des indigènes en Europe. Ils ne sont pas des lumières mais ne sont pas complètement cons au point d’ignorer cette évidence inscrite sur leurs visages, leurs patronymes et leur façon d’être. Cette auto-désignation (inepte donc mais en référence à un statut qu’ils n’ont jamais eu et pour lequel ils gardent un ressentiment puissant et un désir de vengeance non dissimulé) vise sans aucune ambiguïté possible (Bouteldja et cie ont le mérite d’être clairs à défaut de briller par leur intellect) à faire cracher au bassinet ce peuple réellement indigène qu’ils haïssent pour des raisons purement raciales. Là, il faut l’exprimer clairement : nous sommes en présence d’un racisme 100% biologique authentiquement digne des pires zeures mais qui passe crème, du moins tant qu’il ne franchit pas une certaine limite. Bouteldja peut donner une conférence dans une université, pas de soucis. Ils peuvent organiser leurs réunions interdites aux blancs. Pas de soucis. L’idée est bel et bien de signifier à ces "sous-chiens" qu’ils aspirent non pas à les remplacer mais les soumettre, les humilier, avilir tout ce qu’ils sont (et que eux ne seront jamais) et c’est à ce niveau qu’intervient la cancel culture dont ils ne sont d’ailleurs pas que des instruments. Mais les indigénistes ne sont que la partie émergée de cet iceberg d’excréments et de fiel. On va trouver dans cette fine équipe toutes les minorités agissantes (sauf une que l’on ne peut raisonnablement pas classer dans ce groupe bien que très très agissante), en guerre ouverte et déclarée contre tout ce qui peut incarner de près ou de loin une forme de norme.

En termes de niveau de débilité, ces deux premiers groupes se tirent la bourre mais s’il fallait hiérarchiser, il va de soi que le premier caracolerait en tête tant ils sont inconscients des conséquences de leurs propres agissements. Nuançons tout de
même : certains le sont au moins un peu mais cela passe en pertes et profits car ce qui prévaut est avant tout un profit personnel immédiat, une position sociale sur l’échiquier, une carrière... Cela ne vole généralement pas plus haut que cela. Avec le temps long, ces gens finissent toujours mal, "trahis" par ceux qu’ils ont mis en avant et qui finissent irrémédiablement par leur échapper. Concrètement, nous commençons à être témoins de cela, par exemple avec ces municipalités prises par des barbues, souvent aux rouges mais plus largement aux tenants du "front républicain" dans certaines banlieues. Quand ce ne sont pas des prises de guerre, nous assistons à des partis (rouges souvent) infiltrés par eux, ce qui revient au même, la différence étant juste une question de timing. Quand vient l’heure de régler l’addition, ces gens qui ont le tribalisme chevillé au corps n’oublient jamais de châtier sévèrement ce premier groupe de traîtres anthropologiques qu’ils sont à leurs yeux (et en un sens, ils n’ont pas tort... NB : ceci n’est une incitation à rien du tout... moi, je suis pour l’amitié entre les peuples, l’amour, la tolérance, la paix, hein).

Le troisième groupe est solidement structuré autour d’un certain nombre d’invariants, que ce soit en terme de profils des protagonistes comme de leurs sales et finalement assez basiques méthodes. Il n’est de toutes façons pas nécessaire de faire de grands plans compliqués quand les instruments de leur stratégie ne sont que des tenants du racisme biologique pur. L’idée est toujours la même : se servir des seconds qui sont leurs balais à chiottes via, en partie (parfois ils font le boulot eux-mêmes) les premiers pour cracher sur les autochtones, autochones qu’ils cherchent bien évidemment à radicaliser en espérant qu’ils s’en prendront aux seconds, ce qui créérait un début de ressentiment entre guillemets enfin justifié* chez eux et ainsi de suite : voilà qui constituerait un basculement de la forme de l’horizontalisation de la lutte qui, effectivement, de sociale (même s’il en reste quelques bribes tout de même) tend à devenir raciale.

La stratégie n’est pour l’instant pas payante. Les E.U.A ne sont pas la France et l’efficacité de la stratégie n’est donc pas la même. Ainsi la seule radicalité des autochtones à peine conscients d’en être consiste à défiler en jaune pour demander une baisse des taxes sur le gazole. Les plus virulents déroulent de temps en temps des banderoles, qui sur le toit d’une mosquée volontairement construite à un endroit précis, avec un nom précis pour humilier notre peuple (ce qui ne dérange pas nos amis du 3ième groupe, bien au contraire... enfin jusqu’à ce que les seconds commencent à les désigner, auquel cas, là, il devient étonnamment urgent de sévir car les fondements de la République sont menacés), qui sur le toit d’un immeuble pour dénoncer l’évident racisme structurel dont ils sont victimes tandis qu’une foule d’abrutis du 1er et 2ième groupe manifeste en soutien à la famille polygame du violeur-à-la-fourchette. Au pire du pire, nos SR démantèlent de temps en temps un groupe de pieds nikelés assez débile pour publier sur FB leurs intentions violentes à l’endroit de représentants du premier groupe.

En clair, on a bien une guerre des races qui se met en place. PYR a son prisme souverainiste mais surtout des obligations juridiques. M’est avis que pépère connaît parfaitement la musique et sait ce qu’il risque s’il va trop loin. Cela lui fait survoler un sujet que d’autres ont traité de manière frontale bien avant lui. Simplement ces autres ont payé la douloureuse et lui a un cercle à faire tourner. Ce n’est pas un reproche. Il n’y a pas vraiment de gloire à jouer les kamikazes mais disons que son anti-germanisme primaire, son anti-perfide albion qui l’est tout autant et ses marottes comblent péniblement le fossé entre des interdits dont il a conscience et les demi-vérités qu’il se permet d’énoncer.

Mon opinion est qu’à force de souiller ce peuple autochtone, il paraît peu probable que nous puissions éviter que certains s’énervent sérieusement même si, pour les raisons évoquées, cela n’est en rien souhaitable. La stratégie du choc est hélas bien en place.

* On ne va pas se raconter d’histoire : le ressentiment des seconds vis-à-vis des autochtones ne repose sur rien. Ce peuple de France ne les a pas colonisé, esclavagisé ou quoi que ce soit. Il est même incroyablement calme face aux exactions qu’il subit chez lui de la part d’une partie de cette diversité pour laquelle la France n’est pas seulement "une chance" mais bien au-delà une bénédiction (comprenne qui pourra).


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