Étirév 15 janvier 2021 11:07

De l’ordre naturel dans l’antiquité au désordre moderne.
Dans la jeunesse de l’humanité, et notamment dans l’Inde du temps du Véda, régne une organisation l’ordre social.
La pierre fondamentale de l’ordre social dans l’Inde, c’est la division en castes.
La première origine des castes se trouve dans la primitive religion naturelle. Religion signifie relier, pour se relier, il faut observer les rapports mutuels des êtres différents : masculin et féminin ; violer cette loi en nivelant les sexes que la nature a faits dissemblables, c’est créer le désordre.
Primitivement, au-dessus des divisions masculines se trouvait le sexe féminin, sexe spirituel, sexe à part. C’est pour cela que l’on disait : les dêvas et les hommes, ce qui plus tard est devenu les dieux et les hommes.
Rappelons que l’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costumes de femmes.
Dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages » (Soffet), qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie.
Cette division si naturelle de l’humanité suivant les facultés de chacun avait donné tant de force à la primitive organisation sociale, qu’elle fut la base réelle du bonheur de tous, résumé dans ce beau titre : « l’âge d’or », et de la grande civilisation qui dura si longtemps et qui fut le fonds dans lequel toutes les nations ont puisé.
C’est la prétention à l’égalité qui germe dans le Cœur des envieux, des niveleurs, qui causa tous les désordres dont l’humanité eut à souffrir dans les temps d’erreurs et de despotisme jusqu’à aujourd’hui.
« Le système des castes dura sans s’altérer pendant l’immense période de 50 siècles », dit Marius Fontane.
La première caste était celle des Dêvas. Toute femme y participait, parce qu’elle représentait le privilège de la nature féminine, et non des facultés spéciales. Cependant, au sommet de la caste divine étaient les grandes Déesses, puis les Prêtresses qui dirigeaient la vie morale, qui instruisaient les enfants, qui étaient les éducatrices, celles qui dirigent et éclairent la vie humaine.
C’est après cette séparation des sexes que les hommes sont divisés en trois catégories, qui représentent les degrés de l’initiation dans les anciens Mystères.
Première caste : les Kshatriyas (ou Kshatras). C’est la première caste masculine : les chevaliers qui protègent les Dêvas. C’est la force qui soutient l’esprit en le faisant respecter.
Deuxième caste : les Vaiçyas (marchands, cultivateurs). Cette caste comprend les hommes dont les facultés mentales ne sont pas très développées, ceux qui ne lisent pas le Véda, mais donnent leur vie au trafic, laissant à d’autres les préoccupations de la vie intellectuelle.
Troisième caste : celle des Coudras, qui sont des travailleurs qui font un travail manuel sans y employer d’intelligence ; ce sont des inférieurs qui ne peuvent qu’obéir et servir les autres, parce que les facultés supérieures de l’esprit leur manquent.
Cette division sociale représente une loi réellement divine, c’est-à-dire érigée suivant la connaissance de la nature humaine.
C’est la science absolue, qui engendre la justice intégrale.
En dehors de toutes les castes se trouvent les Parias, les rejetés, ceux qui, doués d’une mauvaise nature, se sont révoltés contre la Vérité, contre la justice, contre la Loi morale. Ce sont les avilis, ceux qui ont perdu le sens moral, ce sont les décastés de toute catégorie.
Ce sont eux qui règnent aujourd’hui.
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