Tchakpoum 17 décembre 2020 07:27

@bubu12

Par contre il y a un IHU qui n’accepte pas les résultats des essais cliniques concernant l’hydroxychloroquine, c’est triste.

 

Il existe au moins des centaines d’études cliniques qui ont été conduites dans le monde, qui ont produit toutes sortes de résultats, bons et mauvais. Mais les conditions n’ont pas été les mêmes : certains ont ciblé des malade sévèrement atteints, d’autres, de simples porteurs de virus, les dosages ne sont pas les mêmes selon les essais, certains ont associés d’autres médicaments, etc... A la confrontation de ces essais, la question de l’efficacité ou non de l’HCQ contre le covid n’est pas pertinente. Le travail pertinent serait de discriminer pour cibler les conditions permettant l’efficacité de l’HCQ, s’il y en a, indiquer où le médoc n’est pas utile, ou encore contre indiqué. Or ce travail est écrasé par un débat public imposant, avec toutes ses mauvaises raisons, de répondre si l’HCQ « c’est bien » ou « ce n’est pas bien » contre le covid. 

 

Il faut ajouter à l’inefficacité du débat, les essais abandonnés car ils ne confirment pas les attentes du promoteur ou du commanditaire.

 http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/hycovid-larret-de-lessai-francais-sur-lhydroxychloroquine-est-il-une-faute-grave

Cela peut aller dans l’autre sens. Didier Raoult (je le dis de mémoire, mais c’est à peu près ça) avait commencé avec des nouveaux contaminés et des malades sévères parmi son premier lot. Il y a eu 3 morts, je crois, qui étaient les malades sévères, à sa première publication sur 24 patients. Il a fait évoluer les conditions de son essai en n’acceptant que des nouveaux contaminés, ou à peu de comorbidités et il a orienté les sévèrement atteints vers les salles de réanimations. C’est ce qu’il n’a pas clairement renseigné avec ses premiers résultats.

La publication du Lancet indique assez que la question de la fiabilité des résultats est incontournable. On ne peut pas prendre pour argent comptant des résultats cliniques.

 

La question de l’HCQ est d’autant plus impossible en France, avec d’un côté le promoteur, Didier Raoult, qui le propose associé à l’AZT et maintenant le zinc pour des nouveaux contaminés, afin de débarrasser du virus, alors que les autorités sanitaires et politiques n’admettent de l’examiner à l’utilisation que pour des malades avancés avec des dégâts physiques associés aux effets du virus.

Alors avec d’un coté quelqu’un qui cherche un traitement qui pour agir contre le virus avant l’arrivée des dégâts, de l’autre des autorités qui veulent démontrer que ce traitement n’a plus guère d’action voire des effets toxiques sur les dégâts déjà accumulés, le dialogue de sourds peut durer longtemps.


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