Dudule 27 novembre 2020 01:48

Certains policiers ont de toutes évidences interprétés les mamours que leur prodigue le régime comme le coup d’envoi de la fête du slip et de la matraque. Voir les arrestations de journalistes samedi soir, alors que la loi sensée leur interdire de filmer des policiers n’est pas encore définitivement votée, et qu’elle n’interdirait même pas des journalistes de filmer si elle l’était. Ça nous donne une idée de la façon dont cette loi est interprétée sur le terrain par certains policiers, et de leur soucis du droit.

Il faut dire qu’il a eu très peur des gilets jaunes, le régime en question. Et il a toujours une frousse bleue d’une révoltes des gueux, ou même des classes moyennes. Il répond donc de façon ostensible et législative à tous les désirs des "syndicats" policiers, essayant de se mettre dans la poche son seul rempart contre la plèbe.

Syndicats policiers qui, curieusement, semblent défendre le droit du policier à cogner qui il veut, quand il veut, où il veut, sans se faire filmer, plutôt que de réclamer le payement des heures sups, l’embauche de personnel contre les sous effectifs, des formations adaptées, et la fin de la politique du chiffre (paperasse à la c... et harcèlement inutile des citoyens...). Les beaux syndicats que voilà...


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