perlseb 8 juillet 2020 15:38

@maQiavel
Je lis souvent vos commentaires, même si je n’en fais pas moi-même. Et je suis souvent d’accord avec vos idées (sur cet article, intégralement). Mais effectivement, j’ai plutôt un esprit synthétique à vouloir simplifier au maximum les choses (comme les physiciens qui aimeraient trouver la loi universelle). Pour moi, vouloir à tout prix rendre les choses complexes (même si elles sont parfois simples) c’est être littéraire (il faut être verbeux si on veut faire journaliste ou écrivain). C’est aussi pour ça que je ne suis pas un grand lecteur, on tire parfois très peu d’un gros bouquin écrit par quelqu’un qui cherchait à tout prix à être célèbre, et donc qui fait partie du problème qu’il ne peut pas dénoncer (et parfois, c’est dans des réflexions annexes que l’auteur n’a pas imaginé). Je n’ai rien contre la réussite, mais quand elle utilise des mécènes ou des techniques que l’on n’a pas inventées soi-même (impression, diffusion) d’une certaine manière, elle est collective. Les littéraires (et historiens) ont aussi cette fâcheuse tendance à créer des héros à partir de gens ordinaires : c’est plus vendeur, mais ça finit par déformer nos propres esprits sur l’"importance" qu’un homme peut avoir, voire nous rendre totalement apte à accepter les grandes inégalités qu’un tel système génère.

Et je vais rester en accord avec le premier commentaire que j’ai fait sur cet article : si on ne cherche pas à supprimer le vol légalisé, alors il faudra un système complexe de lois (comme sur la longueur du PQ) pour contenir le vol dans des proportions qui restent acceptables voire non visibles pour quelqu’un qui ne se pose pas trop de questions.

Et donc, ne pas avoir choisi la solution simple, logique et juste (pour des raisons évidentes : on rejoint Etienne Chouard) permettra l’exploitation de l’homme par l’homme en toute légalité, ce qui est le but de toute organisation pyramidale (ou élitiste).


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