sls0 sls0 17 juin 2020 17:28

Ca fait 50 ans qu’on ne trouve pas un médicament contre les virus et on voudrait d’un coup de baguette magique qu’il y en ait un ?
Lors du chikungunya à la Réunion il y a aussi eu un gros espoir avec l’hydroxychloroquine.
Malgré que le ministre poussait à son emploi, des vrais médecins ont dit on teste d’abord en randomisé et en double aveugle. 3 semaines plus tard les médecins plein d’espérance se sont aperçu que ça ne marchait pas.
Ils ont bien fait leur boulot, ils ont attendu la preuve malgré qu’ils étaient des sommités dans la branche.

En 2006 Raoult s’est fait interdire sur 12 des plus grandes revues médicales. De 2006 à 2011, seulement 4% des études d’autres auteurs de l’IHU de Marseille arrivaient à paraitre.
En 2012 création de la revue de son pote New microbes and new infections, enfin un revue pour l’IHU.
En 2016 cette revue dans le milieu sera appelée la revue paroissiale.
Je ne suis pas sûr qu’un revue paroissiale aux ordres soit l’endroit où la rigueur scientifique règne. Ca la valeur scientifique d’une revue paroissiale.
Au fait, toujours pas de revue par les pairs des articles de Raoult de février. Ca traine sérieux dans cette revue. Ca discute toujours au sujet de l’hydroxychloroquine sur base d’un preprint. Ca n’a aucune valeur de preuve un préprint. Après une revue par les paires c’est guère mieux comme on a pu voir avec l’affaire du Lancet mais là au moins l’étude était ouverte aux critiques des collègues, c’est le principe.

Il y a 260000 médecins, on en invite un seul, que vaut sa parole ? 1/260000ème. Il a écrit un bouquin, Rika Zaraï dans son temps a écrit un bouquin : comment se guérir par les plantes. Ecrire un bouquin donne parfois de la notoriété c’est tout.
Il y a certainement des vérités dans ce bouquin et peut être une majorité de vérités mais ça sert parfois d’emballage à des idée oiseuses.


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