maQiavel maQiavel 14 juin 2020 00:38

@yoananda2

-Mes arguments sont peut etre très faibles du point de vue de ton paradigme et je ne pourrais jamais rien faire pour changer ça, ce n’est pas de mon fait. Mais quand on observe simplement les faits, je ne vois pas pourquoi ils le seraient. Ce qui ne veut pas dire que j’ai raison, on peut réfuter ce que je dis mais sur une base rationnelle et pas celles de ses propres croyances. 

-Oui Camden est une ville occidentale, c’est-à-dire que la comparaison avec des cités françaises est plus viable socio-économiquement parlant qu’une comparaison avec Rio, Manille, Moscou ou Damas qui sont pourtant aussi des villes avec des gens, des routes, des maisons. smiley

-En ce qui me concerne, la police de proximité était une très bonne idée et son démantèlement un désastre. On l’a démantelée avant même qu’on puisse mesurer ses effets ( même s’il y’a des rapports contradictoires à ce sujet, il faut bien lire les deux côtés pour se faire une idée justement). Je pense qu’il faudrait la remettre en place mais en l’organisant d’une meilleure façon. D’où l’exemple de Camden qui peut inspirer. 

-Maintenant, je constate qu’il y’a effectivement une corrélation entre la pauvreté urbaine et la criminalité, je constate aussi que cette pauvreté urbaine est constituée d’une majorité de « blédards » comme tu dis. Et lorsqu’on observe le taux de criminalité de ces blédards au Canada ou aux Etats unis, il est sensiblement différent de ce qu’on trouve en Europe, et comme par hasard dans ces pays là ils appartiennent à des catégories sociales plus élevées. Je constate aussi que la banlieue la plus violente d’Europe occidentale est habitée par des blancs. Après on peut tout faire pour rentrer tout ça dans une grille de lecture raciale si on veut, chacun fait ce qu’il veut, mais moi je préfère parler des faits et non des croyances personnelles. Cependant, il y’a des questions de cultures qui entrent en compte comme l’a bien montré Hughes Lagrange.

-Oui la police intervient là ou il y’a des crimes mais tous les crimes ne se valent pas et le trafic de stupéfiant a sa propre dynamique criminogène. Les mêmes causes menant aux mêmes effets, on peut comparer deux villes occidentales gangrénée par le trafic de stupéfiant, les chercheurs sérieux n’hésitent pas à le faire, il faut de bonnes raisons rationnellement explicables pour réfuter l’idée qu’une méthode qui marche dans un cas peut marcher dans l’autre. Et l’obstacle que je vois jusqu’ici, c’est une différence de culture administrative. Il y’en a peut etre d’autres mais je suis prêt à l’entendre. 


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