yoananda2 7 juin 2020 14:21

@maQiavel

Bah là c’est pareil, j’estime que les racistes sont le rebut de l’humanité mais tant qu’ils ne font pas de leurs convictions un projet politique et que ça reste une question d’opinion et de choix de vie individuel, ils ne constituent pas une menace pour les autres, donc je m’en fiche complètement, ils ont le droit de vivre et penser comme ils veulent.

Oui, c’est ton positionnement, mais je penses que ce n’est pas le cas de la république française. Peut être que j’ai tort, et qu’elle acceptes le racisme individuel tant qu’il n’est pas politique. J’en doute fort mais peut-être que je confonds l’idéal républicain et sa mise en pratique, toujours imparfaite, ou peut-être que ce n’est pas la république mais la pression sociale des justiciers sociaux de gauche qui donne cette impression. Ceci dit, avec des histoires comme le mur des cons, je penses que j’ai quand même un peu raison. Le tropisme naturel de la république c’est de faire la chasse aux rebus, y compris s’ils n’ont pas de projet politique. Peut-être que toi à titre individuel tu parviens à faire cette distinction, mais, je pense 1/ que tu ne parviens pas à le faire sans un effort permanent, 2/ le système républicain s’est laissé aller il y a un bon moment déjà.

L’inverse n’est pas vrai puisque dans le sublime paradis national des racistes, les droits fondamentaux et individuels de ceux qui ne font pas partie de la bonne race sont réduits voire abolis par des lois raciales. 

Ben oui et alors ? ils n’ont qu’a changer de pays. Tout comme les racistes au sens politique (et individuel aussi in fine) n’ont que 2 options : soit quitter la France, soit prendre le pouvoir.

que ça nécessite un véritable effort personnel.

tout à fait, et ça sera "toujours" le cas (peut être un peu moins si en prends l’habitude mais ça sera quand même un effort).

Non mais je sais très bien de quoi tu parles, je me suis aussi pas mal plongé dans la sociobiologie humaine donc je comprends.

Oui, c’est un phénomène assez marrant, passé un certain point, même quand tu lis des trucs "contre", ça se transforme en "pour" parce qu’on ne lit plus, on "interprète".

Comme quoi, il est possible de tomber d’accord sur le caractère d’un désaccord. 

C’est le grand apport de Men In Black 3 : "let’s agree to disagree". J’ai trouvé cette petite phrase ultra-puissante (ce qui en fait un mème).


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