Laconicus Laconicus 18 mai 2020 13:48

"Si on analyse l’évolution de notre société à travers le prisme nietzschéen, on comprend alors que cet égalitarisme, dont le moteur est le ressentiment et non une quelconque marque d’authentique générosité, explique en tout point ce à quoi nous assistons : gauchisme, antiracisme, néoféminisme avec la théorie du genre, lois mémorielles et son cortège de concurrences victimaires, etc... Et on comprend que des lois contre la "haine" telle que la loi Avia constitue en quelque sorte l’aboutissement du formidable moteur que génère le ressentiment. Et du plus dangereux aussi."


C’est vrai, mais je me demande si le ressentiment est la seule clé de compréhension de ce phénomène (même si psychologiquement cela prend effectivement cette forme, même dans des cultures très éloignées du christianisme, comme l’a bien montré le maoïsme asiatique). Car on peut aussi voir ce phénomène de pourrissement de nos sociétés occidentales comme un simple excès d’instinct de socialisation, producteur d’ordre et de stabilité (le féminin). Cette tendance ne serait pas pernicieuse si elle restait équilibrée et en dialogue avec son pôle opposé : l’individuation créatrice (masculine). Concrètement, je veux dire qu’on ne peut pas reprocher au féminin d’être féminin. Les mamans et les grand-mamans veulent généralement que leurs petits évitent les conflits, qu’ils soient bien "polis" et que leur chambre soit bien rangée. Les mères sentent que toute singularité mènent au conflit et que le conflit abîme le nid. On ne peut pas le leur reprocher : c’est le rôle du féminin. On peut en revanche reprocher aux hommes de ne pas s’opposer au féminin et de vouloir toujours rester des enfants : car ramollir devant le féminin n’est pas masculin.


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