Jean Keim Jean Keim 7 mai 2020 08:40

Le mal, le serpent, le diable, l’histoire de la pomme, le jardin d’Eden, tout cela est la même histoire.

Partont d’une évidence qui ne l’est pas pour tout le monde, le bien... nous ne savons pas ce que c’est, sinon ça ce saurait, mais le mal nous connaissons, le reconnaissons, il se mesure même en une certaine quantité quasi palpable, selon notre culture et nos conditionnements dans une certaine communauté, certaines pratiques sont admises tandis que dans d’autres elles sont proscrites, le temps joue un grand rôle, alors si nous ne savons pas ce qu’est le bien, nous pouvons dire ce qu’il n’est pas, le bien est en relation direct, sans intermédiaire avec l’amour et l’intelligence, et aussi le silence, il ne saurait y avoir un étalon.

Le mal agit toujours en réaction, après réflexion, recul, calcul, choix, délibération, dans un contexte d’organisation, il demande du temps, une stratégie, une attente, le mal demande donc du temps, le bien jamais, il est toujours dans l’action.

Le mal s’appuie toujours sur un contenu, un savoir, c’est même son essence.

Mais pour vous évitez de ruer dans les brancards, éventuellement relisez mon commentaire, je n’ai pas écrit que tout ce qui caractérise le mal est systématiquement le mal, cela peut également se manifester dans le bien, mais au départ il n’y a toujours une action.


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