Eric_F 1er mai 2020 15:02

@Norman Bates
Il y a certainement de la schizophrénie de la part de certains, mais il y a aussi pas mal de paranoïa de nombreux commentateurs.
La terminologie "vénéneuse" pour un médicament signifie juste "sous réserve de prescription" par rapport à la vente libre, c’est à dire dans un cadre de surveillance médicale, du fait de contre-indications et effets secondaires. Concernant l’hydroxychloroquine, la procédure avait été entamée dès octobre 2019 avant que le virus n’ai surgit, et cela répond -à tort ou à raison- à une tendance à davantage encadrer l’usage de certains médicaments.
On peut toujours imaginer de sombres visées corporatistes pour pousser les patients à aller consulter plutôt que s’automédiquer, ou encore à promouvoir des molécules plus rémunératrices pour les laboratoires, en tout cas rien à voir avec la présente épidémie.

PAR CONTRE le vrai problème a été bien plus récemment, par crainte de pénurie, de réserver au strict cadre hospitalier l’usage de l’hydroxychloroquine

pour traiter le Covid (en dérogation de l’AMM), alors que des médecins traitants auraient été compétents pour le prescrire avec les contrôles préalables nécessaires (absence de risque cardiaque par exemple).
Là encore, plutôt que d’imaginer des manigances pour aggraver sciemment l’épidémie (on lit parfois ce genre de propos), il s’agit plutôt d’une sorte de "confiscation" du traitement de l’épidémie par l’hôpital, en focalisant sur les seuls cas graves. Thérapeutiquement parlant, c’est un non sens, la médecine de ville pouvant "réduire à la source" autant que possible la maladie avant qu’elle ne s’aggrave, comme l’explique le Pr Raoult dans la vidéo (j’ai regardé hier soir l’émission).


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