yoananda2 19 avril 2020 11:27

Ils sont aussi énervants que les racistes, les royalistes, islamistes, les mondialistes, les sionistes : dès que c’est un projet politique, ça énerve.

Un pro-race, qui veut juste vivre avec ceux de sa race et avoir des enfants de la même couleur que lui fait chier personne, ne veut pas imposer son "délire" à tout le monde.

Un royaliste, c’est plus compliqué vu que c’est (à priori) forcément un projet politique.

L’islam est un projet politique, donc, même si un musulman veut juste être pieux, forcément, ça va énerver. Le musulmans sécularisé, c’est à dire, le mauvais musulman selon l’islam ne fait chier personne. (le problème c’est qu’une religion en plein croissance démographique sur un territoire ne peut pas se séculariser)

Un mondialiste ne se contente pas de la mondialisation des échanges, il veut qu’on finance des institutions mondiales. Donc ça énerve.

Un sioniste ne veut pas juste aller vivre en Israël (ce qui serait son choix et après tout il ne fait de mal à personne), il veut aussi qu’on soutienne la politique d’Israël. Et la ça énerve.

Les véganiste (végan) sont des végétariens qui veulent imposer leur régime alimentaire et leur anti-spécisme au niveau politique. Pour ma part, je suis végétarien, je suis anti-spéciste (dans le sens ou selon moi les animaux supérieurs ont une conscience et souffrent comme nous et je serais favorable à des lois les protégeant, notamment des pratiques de tortures industrielles) mais je ne suis pas anti-spéciste dans le sens ou j’essaye de convertir les gens, ou je vais caillasser des bouchers, etc...

Donc, je suis pro-races, pro-espèces, parce que je suis pour la bio-diversité, je suis pro-écologie (le vivant en général), mais je ne suis pas un "-iste", je ne cherche pas à convertir les gens, juste à m’exprimer.

Je suis anti-islam, anti-royalisme, anti-mondialisme, anti-racisme, parce que systématiquement les idéologie oppriment les êtres.

Il est vrai que la limite est toujours très floue et qu’on est toujours tenté de proposer "LA" solution aux autres.

A moins d’être un pur consommateur, ou d’être sans compassion pour ce qui vit, on ne peut pas être insensible à la souffrance des êtres, et pour ma part, à la tyrannie des idéologies.


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