"Ces quartiers, quand ils ont poussé, constituaient un incroyable progrès pour ceux qui y habitaient. Mais très vite des populations aux moeurs différentes se sont installés et les autochtones et immigrés issus des vagues intra-européennes en sont partis parce que la vie y est devenue impossible "

Un ami d’origine marocaine d’un certain age à une explication très logique sur cette question, il fait partie lui même de ceux qui ont quitté les cités dortoir des l’arrivé d’une certaine population. Ma grand mère qui a longtemps vécu au Maroc et en Algérie (elle travaillait au service d’un consul), qui parlait arabe et berbère, a elle même quitté le HLM, pourtant dejà peuplé par une majorité de maghrébins, et dont elle était concierge avec l’arrivée d’une certaines population, prédisant même grâce à sa connaissance du Maghreb la dégradation à venir.

Un marocain et une fervente chrétienne n’ont pas déduit cela par l’origine géographique des immigrés mais leurs origines socio culturelle. La première vague de maghrébins c’était des citadins pour la plupart, plutôt éduqué et déjà habitué au mode de vie occidentale puis début 70, merci Bouygues, et arrivé une flopée d’illettrés des campagnes maghrébines, pas du tout habitués au mode de vie occidental. La suite on la connais.