Tchakpoum 26 février 2020 13:05

J’ai entendu Soumahoro raconter que son père est arrivé en France durant les années 60, donc juste après l’indépendance du Sénégal (accordée par de Gaulle, le dictateur, ou fasciste, selon la gauche...). Son père a donc préféré tenter sa chance ailleurs, et même dans l’ancien pays colonial, plutôt que de participer à la construction du sien : chacun essaie de réussir sa vie comme il peut. Mais le reproche colonial de sa fille est un peu compliqué à entendre, d’autant plus qu’elle a les moyens, maintenant, d’aller s’installer au Sénégal pour émanciper son peuple, selon sa perception.Le racisme de Kemi Seba, puisqu’il est jugé ainsi, est au moins cohérent. A l’inverse, l’anti-racisme d’un Patrice Quarteron ou d’une Hapsatou Sy, sont cohérents aussi.

Elle ne raconte rien du métier de son père pour subvenir à sa famille, ni de celui éventuel de sa mère. Elle a raconte qu’ils ont été sept enfants et détaille les allocs qui les ont fait vivre, y compris lui payer ses voyages durant sa jeunesse. Elle a profité des biens publics pour obtenir la fonction avantageuse d’enseignante à l’université. Tout çà pour théoriser sur le racisme des blancs contre les noirs ?

Elle raconte que son quartier à Kremlin Bicêtre était tout à fait vivable durant son enfance, c’est quand les blancs sont partis, puisque qu’elle choisit elle-même ce mot pour promouvoir l’antiracisme, que c’est devenu un ghetto invivable. Et ? Si elle constate qu’un quartier devient invivable avec une population d’origine africaine, il faut conclure avec elle que c’est de la faute des blancs ?

Puisqu’elle m’attribue une nature de blanc, raciste par essence, selon son idéologie, alors elle n’a rien à faire en France. Ce n’est pas cohérent de sa part et je ne vois pas quelle cohésion sociale un pays peut construire avec une telle doctrine.


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