Eric_F 17 février 2020 17:16

@Fifi35
Bonjour. Les violences style black blocs (et autre émeutiers) avaient déjà commencé il y a plusieurs années dans le cadre de ZADs (Sivens, NDDL...), de forums internationaux, et ensuite lors des manifestations contre la loi travail.
Puis cela s’est systématisé en marge de manifestations GJ. Beaucoup de ceux-ci désapprouvaient les débordements violents, mais il y avait aussi des GJ radicalisés qui s’y sont joints. L’un des problèmes vient des excuses-soutiens à ces débordements par des courants politiques et des "penseurs" tant de droite radicale que de gauche radicale (ou alors l’accusation que les casseurs et pilleurs sont tous des provocateurs stipendiés).

Pour autant, on ne peut pas nier qu’il y a eu aussi des dérapages dans l’action des forces de l’ordre, Benalla a fait des émules. Par exemple, l’usage abusif des LBD notamment par des tirs à hauteur du visage, ce qui est totalement prohibé, et cela n’a pas été marginal vu le nombre de blessés. De plus, les projectiles sont trop denses et non conformes aux préconisations du fabricant. Outre les "moyens" on peut s’étonner des méthodes, par exemple les répressions s’exerçaient surtout contre les manifestants sur la chaussée, alors même que les casseurs sévissaient sur le trottoir.
Quoiqu’il en soit, le déclencheur est bien le climat de violence quasi insurrectionnelle de certaines factions.

Il y a une part de responsabilité des politiques,
-qui n’écoutent pas en amont,
-prennent des décisions "invendables" à l’opinion publique (tq suppression de l’ISF en même temps que la baisse des APL et la hausse de la CSG),
-suscitent ainsi des actions protestataires,
-et finissent par céder aux plus remuants suscitant alors contagion et surenchère (le cas des spécificités pour les retraites en est un exemple emblématique).


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe