Hijack ... Hijack ... 12 février 2020 02:11

Je disais plus haut que ce "Coran des historiens" était nécessaire ... car il permettra enfin de parler des textes du Coran, non pas dans les insultes, accusations et autres inventions ... mais, d’ouvrir les questionnements, les recherches, la réflexion ...

.

Le Coran demeure et demeurera à l’épreuve de la critique historico-philologique, de la critique médiatique et les habituelles "inventions ou devinettes" voire de "zemourettes" ... car, après tout ce qu’il a supporté, ce qu’il supporte de nos jours ... ce ne sont pas les quelques attaques par les mots ou écrits qui vont l’affaiblir, mais au contraire, (comme déjà dit mille fois), solidifier son armure. Merci pour lui.

Donc, cette "ouverture" du dossier Coran par les historiens, tombe à pic (ravi d’ailleurs que les les anti islam pensent l’utiliser comme arme contre l’islam _ faire gaffe quand même, ça pourrait être un boomerang, mais gentil tr_ pas peur, hein ? ) ...

.

- En effet : Il est fait allusion dans ces volumes

[Des versets contradictoires sur les juifs et les chrétiens ...]

>>> Les versets sur les juifs et les chrétiens ne se contredisent pas, car il s’agit simplement d’un contexte totalement différent. En effet, le Coran invite à la liberté de conscience et à l’interdiction de forcer les gens à embrasser l’Islam, et ce, aussi bien dans les versets mecquois que médinois.


>>> Quant aux versets sur le combat, il concerne la lutte armée contre des combattants ennemis (généralement arabes) qui lanceraient les hostilités, ils ne concernent donc ni le plan de la liberté de conscience, ni la totalité des Gens du Livre ou des non-musulmans en dehors des Gens du Livre ; seuls les combattants ennemis peuvent être combattus, et même là, le Coran prévoit la captivité pouvant déboucher ensuite sur la libération gratuite ou l’échange (contre un service, une rançon, etc.), là encore, le but n’est pas l’extermination, le Coran est très clair là-dessus. Il n’y a donc pas de contradiction.


La liberté de conscience, la critique fondée de certains comportements déviants que l’on peut voir chez certaines communautés, le respect du vivre-ensemble, et la lutte armée en cas d’agression, sont tous évoqués dans le Coran selon leur contexte propre, et ne se contredisent donc pas.

.

Réponse à d’autres assertions ... :

L’absence de preuves n’est pas preuve de l’absence

Selon Laïla Nehmé (Directrice de recherche au CNRS en Archéologie et épigraphie des domaines nabatéen et nord-arabique), les graffiti du premier siècle de l’hégire sont beaucoup plus nombreux dans le Hijaz qu’ailleurs, ce qui prouve que la naissance de l’islam se situe bien dans le Hijaz.

Précisons aussi que l’absence (actuelle du moins) d’épigraphes sur certains sujets ou événements n’implique pas son inexistence à l’époque concernée, d’une part car il se peut que les traces aient été détruites pour différentes raisons (humaines ou naturelles) ou qu’on finisse par les retrouver après un certain temps, et d’autre part, car la tradition orale restait importante ou que pour certaines personnes, la mention de certaines choses à travers des inscriptions dans des pierres ou des supports écrits n’était pas pertinente, adéquate (car trop sacré) ou autre.

.

Nous sommes capables de confirmer avec une précision de plus en plus grande, scientifiquement, et aussi empiriquement possible que l’histoire, que les musulmans ont à propos de la compilation du Coran est, pour la plus grande partie, exacte. Joseph Lumbard

J.Lumbard avait dit (traduction) : J’ai réalisé que tout ce que je cherchais dans le christianisme était également disponible dans l’islam ... et que je suivrais le message de Jésus tout aussi pleinement dans la tradition islamique.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe