microf 30 décembre 2019 16:21

@microf

Cette révolte est en son essence spirituelle, elle est comme le refus
de Lucifer, l’homme occidental refuse d’être sauvé par miséricorde,
par le don de la grâce. Les « valeurs occidentales  » promues par
l’ONU reposent sur le refus de Dieu.

Le cardinal continue plus loin, disant que les chrétiens doivent être
missionnaires et ne pas garder pour eux le trésor de la foi, de la
vérité qui libère : Jésus-Christ. Nous ne devons pas rester
tranquilles quand un si grand nombre d’âmes ignore ce trésor. Le but
de l’évangélisation n’est pas cependant de dominer le monde, mais le
service de Dieu, car la victoire du Christ sur le monde c’est sa
croix. Toutefois, une société catholique est des plus souhaitables, et
sa construction revient aux fidèles laïcs :

Il y a urgence à annoncer le cœur de notre foi : seul Jésus nous sauve
du péché. Toutefois, il faut souligner que l’évangélisation n’est
complète que lorsqu’elle atteint les structures de la société. Une
société inspirée de l’Évangile protège les plus faibles contre les
conséquences du péché. Inversement une société coupée de Dieu devient
vite une structure de péché. Elle encourage au mal. C’est pourquoi on
peut dire qu’il ne saurait y avoir de société juste sans une place
pour Dieu dans le domaine public. Un État qui proclame l’athéisme est
un État injuste. Un État qui renvoie Dieu au domaine privé est un État
qui se coupe de la source réelle du droit et de la justice. Un État
qui prétend fonder le droit uniquement sur son bon vouloir, qui ne
cherche pas à fonder la loi sur un ordre objectif reçu du Créateur,
risque de sombrer dans le totalitarisme.


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