ezechiel ezechiel 13 décembre 2019 21:57

La France a accueilli plusieurs millions de Noirs et d’Arabes au cours de ces 40 dernières années.
Ses élus républicains ont fait construire des milliers de mosquées (400 sont d’ailleurs en cours de construction) pour les musulmans.
Des centaines de milliers d’Africains sont près à mourir chaque année pour atteindre les côtes françaises.

Et qu’a-t-on en remerciement ? Des racistes telle cette Rokhaya Diallo, qui passe sur tous les plateaux TV pour cracher sa haine des Français, de la France et de ses institutions "racistes" :

"A travers les réseaux sociaux des hashtags, la société française prend peu à peu conscience de la brutalité policière envers les minorités, mais aborder l’impunité dont cette dernière jouit est une autre affaire.

C’est comme si la société française découvrait soudainement la banale cruauté de la violence policière, alors que ces évidences n’ont rien de surprenant pour ceux qui vivent dans les banlieues pauvres de ce pays. De Rodney King à Michael Brown, les victimes de racisme de la police américaine apparaissent régulièrement dans les média français.
Mais des événements similaires en France n’ont pas autant d’audience, et quand ils se produisent, l’aspect racial n’est pas mentionné.
Les réseaux sociaux cependant, tendent à modifier la donne. L’activisme des hashtags a proclamé ce que les média ont lutté pour rendre évident : Traoré et Luhaka étaient noirs.

Des études dévoilées par l’ONG de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture montrent que chaque année en France, 10 à 15 personnes meurent suite à une intervention de la police. Typiquement, ce sont de jeunes hommes noirs ou d’origine nord-africaine, vivant dans des quartiers défavorisés.

D’après le Défenseur des Droits (responsable de la protection des droits du citoyen contre les discriminations), les jeunes hommes perçus comme Arabes ou Noirs ont 20 fois plus de chance de subir un contrôle d’identité. Ces contrôles d’identité abusifs sont ressentis comme une injustice permanente et sont souvent déclencheurs de troubles.

En fin de compte, il y a un mal profond enraciné au sein des forces de police de la France : un racisme systémique qui n’est ni reconnu, ni abordé."
Rokhaya Diallo pour le Guardian


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