Pierre Régnier 13 novembre 2019 16:00

Les politiciens, les philosophes, à l’exception très rare d’intellectuels comme Michel Onfray, les journalistes et, évidemment, les religieux, s’entêtent à nier les effets de la théologie criminogène dans la société contemporaine.

Ils participent ainsi à l’aggravation de ces effets : l’augmentation de la criminalité religieuse effective.

La monstrueuse tricherie langagière qui fait de l’islamophobie une haine des musulmans ou, pire encore, un racisme, n’est que le plus lamentable moyen d’éviter l’indispensable rejet de toute théologie criminogène.

Celle-ci existe dans les trois plus importantes religions monothéistes mais avec une dangerosité directe plus ou moins importante. Le judaïsme et le (faux) christianisme la justifient pour le monde d’il y a 3000 ans. Pour ces religions, Dieu avait de bonnes raisons de commander aux croyants de massacrer massivement. L’islam justifie la théologie criminogène pour l’époque de sa création, il y a 14 siècles, et pour le monde futur jusqu’à la victoire totale de cette troisième religion.

Mais ce serait une grave erreur de sous-estimer la responsabilité actuelle des deux premières : en refusant de désacraliser leur propre théologie criminogène le judaïsme et le (faux) christianisme alimentent celle, particulièrement meurtrière aujourd’hui, de l’islam.


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