njama njama 31 octobre 2019 16:03

126,8 millions d’euros en 2018 le coût de l’homéopathie pour la Sécurité sociale soit moins d’1% du coût total des remboursements de médicaments.

Le chiffre d’affaires de Boiron en 2018 s’élève à près de 604 millions d’euros, celui de SANOFI-AVENTIS GROUPE 2 850 000 000,00 € sur la même année 2018, celui de SERVIER à 2 015 876 700,00 € ...

La dame Buzyn avait sûrement besoin de récupérer quelques dizaines de millions d’€€€€€ pour financer les prochaines campagnes de vaccinations avec les vaccins contre les papillomavirus aux coûts prohibitifs qui flirtent avec le charlatanisme car ils ne protégeront jamais contre le cancer du col, ni celui de la sphère ORL ou de ceux du trou du cul parce que le lien de causalité HPV / cancers n’a jamais été établi ni démontré nulle part.

S’attaquer à l’homéopathie c’est petit, mesquin, quand on constate combien le ministère sait être impécunieux dans des domaines qui ne sont même pas des problème de santé publique tant le nombre de cas est faible.

« Or, le cancer du canal anal et celui de l’anus ne représentent que peu de cas. En France, en 2015, on comptabilisait 285 cas de cancer du canal anal avec 60 décès[5], alors que le cancer de la prostate avoisine 48.000 cas dont 8.000 décès, ou celui du poumon chez les hommes 32.000 cas et 21.000 décès[6]. De plus, ces cancers sont liés à des groupes à risques : les personnes sous traitement immunodépresseurs, chez qui le risque est multiplié par cinq, et surtout les personnes pratiquant le sexe anal passif, pour qui les risque est 60 à 90 fois plus élevé. D’autres facteurs que le VPH sont également asociés à ces cancers : la séropositivité par le virus HIV, le tabagisme et le nombre de partenaires sexuels. En l’absence du moindre lien de causalité, la seule chose que l’on peut actuellement affirmer, c’est que le VPH est un marqueur d’activité sexuelle importante, susceptible comme les micro-traumatismes répétés et les autres infections sexuelles transmissibles, de maintenir un terrain inflammatoire chronique prédisposant au cancer. La recommandation du vaccin anti-VPH est ici à nouveau hasardeuse.

Là où le marketing des labos exprime son génie, c’est qu’il fait passer un produit pour lequel il n’existe pas la moindre démonstration d’efficacité et qui ne concerne qu’une petite minorité de personnes à risques pour un bien indispensable à tous, objet d’une revendication identitaire et égalitaire. »

[6] Jéhannin-Ligier K et al., « Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017 ». Rapport technique : www.santepubliquefrance.fr et www.e-cancer.fr

source : « L’ANTI-PAPILLOMAVIRUS ? comment vendre un vaccin qu’il faudrait INTERDIRE » auteure Senta Dupuyt, PAGE 51, NEXUS N° 120 / janvier-février 2019.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe