abolab 20 octobre 2019 10:56

@sls0 Je remarque simplement que vous avez cité des chiffres incorrects, concernant l’étude que j’ai citée plus haut, sur la toxicité du RoundUp à très faible dose, et j’ai donc corrigé ce manque d’attention de votre part.

Oui, le RoundUp à des doses infimes de l’ordre de quelques nanogrammes, bien inférieures à la DJA, est toxique selon cette étude, et les autres études ne portant que sur le glyphosate extrait de sa formulation commerciale (ainsi que les DJA associées) sont donc une imposture en terme de toxicologie réelle des produits à base de glyphosate, car c’est bien le RoundUp qui est présent partout dans l’environnement et dans le sang des citoyens, arrivant notamment dans notre organisme par l’air que l’on respire, en plus de la nourriture que l’on mange.

Pourquoi parler de l’alimentation ? Parce que si l’on utilisait la même méthodologie que les toxiques chimiques pour évaluer la carcinogénicité de l’alimentation (études sur des modèles animaux, généralement des rats), alors, les protéines animales devraient clairement être interdites à la consommation, vu que de nombreuses études ont montré, dont celles de T. Colin Campbell, qu’elles sont un puissant carcinogène à doses alimentaires comme l’on en mange en occident, et qu’elles promeuvent le développement des cellules cancéreuses, contrairement aux protéines végétales.

Vous semblez défendre une vision technoscientiste naïve du risque, que ce soit sur l’incendie de Lubrizol, les produits industriels de consommation ou les pesticides, en parlant notamment des DJA, mais les DJA sont en fait une véritable imposture intellectuelle qui ne sert premièrement que les intérêts des industries avec la connivence des gouvernements, car ces études sont généralement biaisées et ne s’occupent pas du tout de la toxicité à long terme qui est la plus dangereuse, même à faible dose. L’absence de toxicité aigue à court terme n’est pas du tout un signe d’absence de toxicité.

D’autre part mettre des tissus contaminés au contact de sa peau ou au contact des muqueuses du corps humain ne présente pas du tout le même degré d’exposition aux toxiques présents sur ces tissus, et en ce qui concerne la voiture, il est préférable de rouler 2 fois par semaine avec un véhicule au diesel que 4 fois par jour avec un véhicule à l’essence soit-disant "plus propre". L’usage que l’on fait d’une voiture importe donc dans la pollution qu’elle produit.

En ce qui concerne, l’arsenic, je vous l’ai déjà dit : les produits présents naturellement dans la nature ne sont généralement pas toxiques dans l’environnement dans lequel nous avons évolué depuis des millions d’années, et des traces d’arsenic sont même bénéfiques pour la santé.

C’est comme pour le CO2 : il s’agit d’un gaz trace qui ne pose aucun problème, ni pour la santé ni pour l’environnement, qui est même essentiel pour la vie, mais qui peut être toxique s’il devient majoritaire dans l’air, ce qui n’est pas près d’arriver étant donné que le CO2 anthropique ne le fait varier que de quelques centièmes de pourcents dans le volume total de l’atmosphère.

Les alarmistes comme le politicien Al Gore, à l’aide de graphiques aux échelles trompeuses, cherchent à faire croire aux personnes non éduquées scientifiquement, que le CO2 est aujourd’hui présent dans l’atmosphère en quantités alarmantes, au point que de nombreuses agences scientifiques le considérent aujourd’hui comme "polluant atmosphérique". C’est totalement mensonger et faux et une distortion scientifique érigée en vérité par les gouvernements et leurs instances politico-techniques comme le GIEC.

A côté de cela, les rejets industriels non naturels, comme l’arsenic à haute dose dans certains pesticides, les dioxines/furanes ou autres toxiques non présents à l’état naturel et nouveaux dans l’environnement (POPs), sont au contraire toxiques et pour beaucoup sont très persistants et bioaccumulables, leur toxicité s’exprimant à des doses infimes et sur le long terme.

Ce n’est donc pas la nature qui est dangereuse, mais bien l’activité humaine et celle des industries qui rejettent dans l’environnement quantité de produits toxiques nouveaux qui affectent les organismes vivants, les êtres humains comme les écosystèmes, avec l’aval des gouvernements et de leur idéologie consumériste, dont le profit est la seule priorité réelle, pas la protection des populations ou de l’environnement.


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