Laconicus Laconicus 24 octobre 2019 01:05

@maQiavel
"Il n’y a pas besoin de croire en une ligne de démarcation claire et nette en toute circonstance entre subjectivité ou objectivité pour considérer que l’évaluation d’un risque par des agences de sécurité intérieure ne vaut pas celle de Bébert du bar du coin."

Bien sûr, mais je ne parlais pas de cela. Vous n’avez pas compris du tout ce que j’ai écrit. Je ne peux pas le redire mieux que la première fois, vous devriez relire.

"Chez moi, une personne qui décide de couvrir sa propre tête ne se croit pas tout permit."

Chez vous, il n’y a donc aucune circonstance et aucun lieu où il convient de se découvrir la tête et où l’on jugerait impoli de ne pas le faire ?

"Si la majorité de la population a l’impression que couvrir sa tête d’un tissu est faire la promotion de quelque chose de détestable ou de faire bande organisée et qu’on estime qu’une interdiction de se couvrir la tête est légitime pour cette raison ( ce qui n’est évidemment pas mon cas ), alors pourquoi limiter cette interdiction aux bâtiments publics ? Cette interdiction devrait concerner tous les lieux publics. Je ne comprend pas la logique. "

Ce choix peut être fait pour des raisons que j’ai déjà données : un voile a une fonction pratique en extérieur (se protéger du vent, du soleil ou de la pluie, etc.) C’est comme un parapluie. Supposons qu’une "Secte des Parapluies" utilise cet objet déployé comme symbole de ralliement et de provocation : ce serait dans les lieux où les parapluies ouverts n’ont aucune fonction pratique que ces objets manifesteraient de manière évidente leur fonction symbolique. Car qui d’autre qu’un membre de la Secte des Parapluies maintiendrait ouvert un parapluie à l’intérieur des bâtiments (dont le toit ne fuit pas), surtout après qu’on lui ait demandé de le fermer !?  smiley

"Concernant l’effritement du capital social, si on pense qu’une restriction des droits individuels peut l’éviter, c’est qu’on rêve les yeux grands ouverts."

Vous énoncez là une formule générale plus ou moins vraie mais qui est déconnectée du problème dont il est question (et le développement que vous en donnez après ne l’améliore pas). Ce que vous dites est acceptable en "général" mais pas moins que l’inverse : "Si on pense qu’un laxisme devant les provocations islamistes va éviter l’effritement du capital social, c’est qu’on rêve les yeux grands ouverts." C’est vrai aussi, non ? Ces phrases réversibles ne servent à rien. Si l’on ne veut pas parler comme un rêveur, il s’agit justement de trouver la moins mauvaise des solutions possible dans la réalité. (Sinon, dans un monde idéal, je préférerais une anarchie paisible, donc une communauté sans aucune loi.) 


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