abolab 19 octobre 2019 10:11

@sls0 Les armes conventionnelles acheminées par le cabinet de guerre de François Hollande ont manifestement transité par l’Irak, d’après ses propres dires.

Dès son arrivée au pouvoir en mai 2012, Hollande voulait à tout prix faire tomber Bachar el-Assad, mais face à la multiplicité des forces en présence, entre les djihadistes, les nationalistes musulmans, les nationalistes kurdes, le régime syrien, etc., armer les groupes pro-démocratie minoritaires en Syrie n’était donc pas suffisant pour faire tomber le régime.

Pour Hollande le seul moyen de faire tomber Assad était donc d’intervenir militairement en Syrie avec l’aval de l’ONU et de participer directement à la guerre.

Mais comme pour la guerre en Irak, il fallait une bonne raison, une "ligne rouge" à franchir pour que l’ONU accepte un engagement militaire des pays occidentaux en Syrie.

Et cette ligne rouge avait clairement été définie dès le 27 août 2012 par François Hollande : l’"utilisation d’armes chimiques".

Comme pour la guerre en Irak, avec le régime Bush, pour provoquer la guerre, il fallait donc que le cabinet de guerre de Hollande provoque sur le terrain le franchissement de cette ligne rouge.

Vu qu’à l’époque la Syrie n’avait pas signé la convention sur l’interdiction sur les armes chimiques, l’utilisation des armes chimiques en Syrie entrait dans un flou juridique, que Hollande a manifestement utilisé pour provoquer la guerre.

Quoi donc mieux qu’un véhicule de pompiers officiel, pour faire parvenir en Syrie en toute discrétion, par la route en Europe et ce en passant par la Turquie,

des armes non conventionnelles, comme des précurseurs chimiques nécessaires à l’élaboration de quelques obus sales, et dont l’utilisation susciterait l’indignation internationale et principalement celle de la France qui pousserait ainsi l’ONU à accepter un engagement militaire afin de faire tomber Assad ?


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