abolab 13 octobre 2019 21:58

@sls0 Dans l’étude toxicologique que vous m’avez montré précédemment :

Il a été montré que les concentrations de dioxines dans l’air variaient en fonction de la trajectoire de la masse d’air à laquelle elles étaient associées, ce qui implique que les dioxines peuvent être transportées sur de longues distances.

INERIS Etude toxicologique p.18


Pourquoi donc l’INERIS ne prend-il donc pas en compte cette donnée de leur propre rapport toxicologique, et pourquoi considère-t-il que 20 prélèvements locaux de suie via des lingettes est suffisant pour évaluer la formation de dioxines ?

L’INERIS, s’il s’agit de professionnels du risque chimique, n’est pas non plus sans connaître le phénomène des matériaux "binaires", ou même "ternaire", c’est-à-dire, des matériaux tout-à-fait anodins considérés individuellement, mais qui une fois mis ensemble, notamment dans le contexte d’un incendie, peuvent générer des matériaux autrement plus dangereux que ces produits individuels. Alors pourquoi considère-t-il que les milliers de tonnes supplémentaires de produits chimiques de Normandie Logistique n’apportent aucun élément nouveau, alors que nous n’avons pas moins de "617 références différentes pour un tonnage de 9419 tonnes..." sur le site  ?


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