medialter medialter 6 octobre 2019 18:43

@Conférençovore
"Ce sont des idéaux et très souvent ils ne sont pas respectés mais ce sont des valeurs qui n’ont strictement aucun sens dans d’autres pays. Il faut donc relativiser. La liberté c’est celle de croire ou non, de baiser ou pas. Dans certaines sociétés ces libertés n’existent pas. Au Maroc le Ministre du culte à récemment expliqué qu’il fallait combattre la liberté de conscience, qu’elle était "dangereuse". C’est juste un exemple"
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Bien joué ta tentative d’intégrer toutes les valeurs dans une seule qui serait la valeur suprême détenue par les seuls démocrates, mais tu biaises lamentablement les réalités en oubliant DELIBEREMENT et c’est ce genre de malhonnêteté qui flingue tous tes discours de faire valoir que ce que tu fustiges ailleurs, l’impossibilité de blasphémer contre le prophète, par exemple, existe aussi chez nous. Ton Maroc, il se trouve aussi en France, tous les états se prémunissent contre de l’information trop sensible, car, comme le disait Edern-Hallier, "l’état tolère qu’on le critique, pas qu’on l’explique". Désolé de te rappeler à l’ordre, mais la France est bien plus archaïque que le Maroc, parce que, quand on se prétend détenteur d’une libre expression absolu, mais qu’on interdit les historiens de travailler sur des sujets qui pourraient faire basculer le principe établi, le tout sous la chape d’une législation ultra-violente, c’est un immense foutage de gueule, dont tu te fais le relais. On s’est compris, hein ? smiley
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"Non, les banlieues sont ce qu’elles sont parce que les gens qui y vivent les rendent invivables"
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Les banlieues sont ce qu’elles sont parce que elles ont été instituées comme telles, tu ne feras croire à personne que l’état n’a pas les moyens d’être maître chez lui
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"L’école est nécessaire, particulièrement pour les populations où la culture à la maison est pauvre"
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Oui, si elle est désintéressée. Mais en France, elle a été instaurée pour poursuivre la continuité du système en place. Les co-écoliers qui allaient en même temps que moi à l’EN, quand j’étais au primaire puis au secondaire, sont aujourd’hui ceux qui dirigent les institutions, et force est de constater qu’ils n’ont pas oeuvré dans le sens du bien commun, c’est le moins qu’on puissa dire, on pourrait même pousser le bouchon à dire que l’EN a formé de parfaits kapos smiley


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