Norman's mum Norman’s mum 3 octobre 2019 12:01

Je suis obligée d’en faire l’amer constat : à chaque fois que je réussis à me connecter il y a un nivellement vers le bas...là, en l’occurrence, un nivellement vers le bas ventre...

Il y a celles qui vantent fièrement leur chatte épilée en ticket de métro et celle là qui s’étale avec sa barrière de péage...son patronyme la prédestinait davantage au fournil qu’au trottoir, mais après tout la vie réserve parfois des bifurcations inattendues...

Oh, je ne fais pas la morale ni la sainte nitouche...j’étais jadis la sainte qui touche et se couche mais c’était dans un cadre convenable, celui du mariage...les mauvaises langues vont parler de prostitution conjugale, mais j’assume d’avoir écarté les cuisses avec au doigt l’anneau du lien sacré...disons que j’ai copulé utile, sans fioritures, en préservant l’allure distinguée qui me caractérisait...oui, ce n’est pas toujours une sinécure, mais on peut avaler avec une certaine élégance...c’est comme le maintien de la tasse de thé, ça s’apprend...

C’était jusqu’à l’accident procréatif que vous savez, avec en bout de coït la fabrication fatale d’un vaurien, d’un incapable, d’un dépravé, d’un matricide sans scrupule, capable de casser le moule dont il est sorti...

Alors cette Becker elle pourra ouvrir son clapet lorsqu’elle aura la moitié du tiers du quart du dixième de mon vécu, on verra si comme moi il lui restera de la dignité..


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