crow 11 septembre 2019 09:48

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, le niveau d’enneigement par exemple qui est au plus bas partout dans l’hexagone avec une fréquence moyenne de quatre à cinq jours de neige en moins tous les dix ans depuis 1960. Les sommets montagneux se gorgeant d’eau en hiver sont une source d’eau pratiquement continuelle (environ 9 mois/an) alimentant ainsi les cours des plaines, surtout lors de la fonte printanière. Bon, il y a évidemment l’agriculture intensive de céréales assoiffées et plus globalement l’activité humaine dans toute sa splendeur de gaspillage mais il y a un autre facteur moins évoqué et tout aussi important, l’évapotranspiration augmentée des sols lors des canicules, cela se chiffre évidemment en fonction de la situation géographique (N/S/E/O) mais en moyenne c’est aux environs de 70/90 m3 ha/jour ou 7/9 mm/jour. Bref, sans vouloir être alarmiste, le processus n’est pas près de s’arrêter car les climatologues prévoient des températures s’élevant à plus de 50° dans seulement 10 ans donc, le pastis ? ... pur !


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