JorgeChavez JorgeChavez 8 septembre 2019 14:25

Le fait de confondre les travaux scientifiques d’anthropologie physique (qui ont pour objet d’étudier les phénotypes de façon statistique), les systèmes théoriques qui les extrapolent ou les détournent pour fonder des idéologies "racialistes", et enfin le racisme vulgaire qui ne prend en compte de façon absurde que la seule considération de la couleur de la peau (ou plutôt de la perception subjective qu’on en a) a eu pour conséquence de mettre fin aux travaux universitaires en laissant la voie libre aux seules considérations vulgaires. Celles-ci sont bien à raison dénoncées mais restent si puissantes parce que fondées sur des considérations immédiates comme des préjugés qu’elles ont permis une recrudescence des massacres, ethnocides, voire génocides dans la seconde partie deu XXéme siècle. Ainsi à titre d’exemple la race blanche n’existait pas pour l’anthropologie physique scientifique parce que la couleur de la peau n’était pas le discriminant mais seulement un élément diffférenciant. L’ensemble des populations "leucodermes" qu’"elle distinguait regroupait les Européens, des Asiatiques (Asie mineure, Iran, partiellement Inde et Pakistan, Sibérie, Aïnous du Japon), les Africains du nord etc. Aujourd’hui on observe que les termes de Blancs et de Noirs sont très généralement utilisés de façon exagérément subjectives : en France par exemple la majorité des personnes qui s’expriment (leaders d’opinion) ne considère pas les Africains du Nord comme appartenant à la population blanche au contraire de l’anthropologie physique. L’exclusion officielle de la réflexion sur les "races" (comme phénotypes) du champs intellectuel a donné un nouvel essor au racisme vulgaire.


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