ffi 8 septembre 2019 08:45

@Eric_F
Thuram, s’il parle de culture blanche, c’est parce qu’il est dans une dichotomie culture blanche versus culture noire. C’est son univers mental, son combat depuis longtemps.
Les choses sont pourtant assez simples, mais l’abus de grands concepts les complexifie inutilement.
Tout enfant est éduqué selon certaines valeurs : Agir comme ceci est bien, agir comme cela est mal ; puis désire vivre selon ces préceptes, c’est sa culture. Difficile de cohabiter avec quelqu’un dont on considère qu’il agit mal en permanence...

Or, les définitions du bien varient selon les populations, selon leurs cultures lesquelles ne découlent pas de la race, faut-il le rappeler à Thuram ? La race, en tant que nature, n’est qu’un potentiel. Elle doit encore se concrétiser par une culture pour aboutir à un genre d’humanité propre.

Par conséquent, lorsque des populations d’origines diverses se côtoient, ces diversités culturelles des définitions du bien et du mal se confrontent. Cela fait que la convivialité n’est pas toujours possible.

Par exemple, entre « tout est bon dans le cochon à l’heure de l’apéro » et le « halouf et l’alcool, c’est haram », cela rend la convivialité impossible entre français et musulman (pourtant blancs tous les deux) à l’heure du repas. A ce propos, les politiciens pourraient-ils nous expliquer comment faire une société conviviale lorsque manger ensemble est impossible ?

Il y aussi des différences culturelles entre les familles d’origine africaines (noires) et françaises (blanche). En Afrique, la nature est très hostile (gros serpents et gros animaux très dangereux) : la force physique est un bien absolument nécessaire. La danse africaine est une démonstration de puissance physique.

En France, l’accent a plutôt été mis sur la puissance intellectuelle et cette tendance étant allée en s’accroissant. Par exemple, la danse classique est très codifiée.

Cette apologie de la force physique dans les familles d’origine africaine, comparée à la relative aversion de celle-ci chez les familles d’origine française, font une certaine différence de performance sportive au final, ce qui a permis à Thuram de briller en son temps. Entre des gamins qui courent dans la rue toute la journée et d’autres qui passent leur temps à grignoter devant l’ordinateur, ce n’est pas le même niveau physique au final...

Mais je ne voudrais pas tomber dans le cliché : le noir corps fort / petit cerveau, versus le blanc corps faible / grand cerveau, car les différences sont somme toutes minimes (0,1 seconde sur 100 m, c’est bien peu). Ce n’est que la culture qui engendre l’accroissement de certaines possibilités de nature plus que d’autres. De plus, d’un certain point de vue, il faut avoir un intellect assez minuscule pour promouvoir la faiblesse corporelle. La force est une vertu, ce n’est pas une bestialité.

De plus, il y a aussi une force morale, dont les français, souvent dopés aux antidépresseurs, devraient s’inquiéter.

Je pense que Thuram, à postériori, aurait préféré faire des études intellectuelles que sportive, d’où ses incessantes prises de position pseudo-philosophiques. Même s’il est très écouté aujourd’hui puisqu’il est riche, il me semble manquer de la formation intellectuelle nécessaire pour s’exprimer avec les nuances adéquates. Ce n’est pas auprès de Rokaya Diallo qu’il les trouvera.

Quant-à l’idée que les noirs ne peuvent pas être racistes... Le racisme et tous ses dérivés découlent toujours de divergences culturelles. Par exemple, certains se gaussent souvent des blancs ces « babtous fragiles » pour leur aversion de l’effort physique qui est, il faut l’admettre, risible, car stupide. Le corps est notre première ligne de défense.

Jamais, Lilian Thuram, tu ne compromettrais ta progéniture dans ce genre d’idéologie de la faiblardise. Tu ferais tout pour l’en éloigner, car c’est un mal à tes yeux. Tu vas donc critiquer avec grand mépris la population qui la porte, la population « blanche » c’est-à-dire cette population qui suit docilement ces « nouvelles pédagogies » de la révolution culturelle française, où ne jamais donner une punition à l’enfant ni ne jamais rien exiger de lui est la règle. Ce faisant, Lilian, tu créerais une césure entre un « Nous », qui agissons Bien, et un « Eux » qui agissent Mal, ce qui revient donc à classer la population entre diverses catégories, l’une bénie, l’autre honnie, et c’est un genre de racisme parfaitement habituel.

Conclusion : A partir du moment où une population se retrouve face à une autre population dont les définitions du Bien et du Mal divergent, alors on observe un phénomène de racisme, qui n’est rien d’autre qu’une discorde civile laquelle engendre un désordre politique, lequel se résout soit par la discussion convergence des définitions du Bien et du Mal, soit par la guerre le camp vainqueur impose ses définitions au vaincu.

Il en fut ainsi en tout temps et en tout lieu, pour toutes les couleurs, toutes les morphologies, tous les modes de vie, toutes les langues et toutes religions.


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