Norman Bates Norman Bates 19 août 2019 01:33

Tiens, une chiffe molle particulièrement émotive, un spécimen bien connu et repéré ou un autre plus anonyme (qui le restera) a été bouleversée par les commentaires de Baston alias Gaston et moi-même...

En définitif c’est le "média citoyen" qui a actionné le sécateur pour supprimer ces écrits impies...

Fichtre ! il n’y avait pas que des louanges à l’adresse de la sapio-sainte ministre, mais pas de quoi fouetter un chat...

Après plusieurs heures d’affichage les lecteurs furent nombreux, ils pourront juger...

Hein ? est-il décent de laisser aux usagers d’un "média citoyen" le loisir d’exercer leur esprit critique.. ? peut-on s’adresser à leur intelligence.. ?

Questions choquantes, je sais...il convient, bien entendu, de penser à leur place, de décider à leur place...

Un "média citoyen" n’est plus "citoyen" lorsqu’il exclut certaines formes d’expression...les accès pamphlétaires, la caricature, la dérision ne sont pas moins respectables qu’une opinion verbalisée au premier degré, c’est une tonalité qui apporte une diversité bienvenue, c’est aussi une contribution aux débats...oui, il arrive que ce soit rugueux, un brin impertinent voire insolent mais si le "média citoyen" se métamorphose en "média Disney" merci de prévenir...

Avoir un tronc de chêne dans le derche semble avoir comme effet secondaire des œillères qui poussent...je dis cela pour les censeurs, pas pour ceux qui n’apprécient pas ces formes d’expression, ils en ont le droit...le censeur se substitue à l’intelligence de l’usager, il s’attribue le droit de lire ou de mort d’un texte qui ne prend que quelques instants à être rédigé, mais c’est souvent fait avec soin, avec l’envie de divertir, d’amuser, ou de partager une opinion...

Le censeur clique sur "supprimer" dans l’intimité sordide de son bureau d’îlotier des bonnes manières sans jamais expliquer son geste alors qu’un peu de pédagogie huilerait une communication pour le moins grippée...il ajoute une louche d’irrespect à sa méprisable tambouille...

Et après il s’étonne...


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