Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 22 août 2019 07:14
JC_Lavau 20 août 16:59

"@Mao-Tsé-Toung. Ce formalisme est strictement ondulatoire, et strictement déterministe. Et il est presque toujours correct, à la définition du "temps" près."

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@JC_Lavau
https://lejournal.cnrs.fr/articles/donner-du-sens-a-la-mecanique-quantique

P.Grangier & une nana que je ne connais pas,

prétendent défendre ce qu’ils appellent le "réalisme physique" ; ils proposent une nouvelle interprétation de la MQ ! Je crains que cela ne soit trop prétentieux pour leurs épaules ! Un extrait :

"Qu’est-ce que la mécanique quantique a de si spécial pour que les physiciens aient encore besoin de s’interroger sur ses fondements près d’un siècle après sa naissance ?
P. G. : La mécanique quantique propose une description du monde très différente de celle de la physique dite classique. Le propre de la physique classique est d’isoler, au moins par la pensée, l’objet qu’on veut étudier, par exemple la Terre, une bille ou une particule, puis de mesurer ses propriétés. Pour cela, on pose des questions à l’objet sur sa masse, sa vitesse, son énergie… Autant de questions qu’on veut. Il faut bien sûr des appareils pour mesurer ces grandeurs. Mais, une fois leur valeur connue, on peut faire abstraction de l’appareil de mesure et considérer que ces grandeurs appartiennent en propre à l’objet. Elles constituent en quelque sorte sa carte d’identité, ce qu’on appelle en physique « l’état » du système. En mécanique quantique, il est notoire que cette vision des choses ne marche plus. Tous les physiciens sont d’accord sur cela. Mais en quel sens peut-on dire que cela ne marche plus ? C’est là que les avis divergent."
"
Ils proposent de toujours tenir compte de l’appareillage
A A (la nana) :
En physique quantique, le système est toujours interfacé à un contexte expérimental dont on ne peut pas faire abstraction. Le système ne se livre jamais tout seul. Comment accéder alors à son état ?
Sur ce point, on entend souvent dire que c’est l’appareil de mesure qui perturbe le système…
A. A. : Oui. Quand j’ai commencé à apprendre la mécanique quantique, on m’a beaucoup parlé de l’expérience de pensée du microscope de Heisenberg. Lorsque j’observe un petit système, je dois l’éclairer avec de la lumière, autrement dit le bombarder de photons. Et donc si je connais sa position, je ne peux plus connaître sa vitesse car elle a été perturbée par les chocs avec les photons. Je n’arrive donc jamais à « attraper » l’état complet du système et c’est pour ça que la mécanique quantique est probabiliste. Mais je trouve cette explication frustrante, car elle fait de l’aléatoire une sorte de barrière qui apparaît sans que l’on sache pourquoi et surtout elle nous contraint à travailler avec des concepts (l’état du système) qui ne sont pas accessibles de façon simple.
La science est une œuvre humaine,mais ce n’est pas l’observateur qui crée la réalité.

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