Joe Chip Joe Chip 28 juillet 2019 14:12

@Hijack ...

La faute à qui ? A une certaine justice laxiste qui permet sans cesse l’émergence et la sécurité de la pègre. 


N’importe quoi... le laxisme judiciaire est la conséquence du phénomène et non sa cause. La justice française n’a pas les moyens matériels ni l’arsenal répressif pour juger des dizaines ou centaines de milliers d’actes relevant de la délinquance et mettre en prison leurs auteurs, faute de place. Par ailleurs, les autorités ont la hantise des émeutes, raison pour laquelle la police reçoit pour instruction de pas intervenir ("ne pas provoquer"). 

La loi française est conçue pour punir la délinquance, pas pour endiguer au nom d’une idéologie de l’ordre une violence à caractère politique et insurrectionnelle. 

Il est absolument pervers de laisser croire que la violence des délinquants et des violeurs serait engendrée par le laxisme judiciaire. 

Si c’était le cas on constaterait que la société française serait partout en proie à la violence ; or, cela ne concerne qu’une partie du territoire voire une frange de la population de souche maghrébine et en particulier d’origine algérienne. Si les causes sont en partie sociologique, cela n’a en revanche rien à voir avec la justice ou son application. Si le thème du ’laxisme judiciaire" est devenu une telle obsession à droite, en particulier depuis Sarkozy, c’est parce que c’est un moyen commode de dénoncer les conséquences de l’immigration de masse et du multiculturalisme sans s’attaquer aux racines du problème, tout en se distinguant de "l’extrême droite". 
On a vu ce que cela donne quand ils arrivent au pouvoir, ils réduisent les moyens de la justice et les effectifs de la police, dénoncent les dispositifs de police de proximité qui ont pourtant démontré une efficacité relative, installent des systèmes de vidéosurveillance coûteux et la plupart du temps inefficaces sans lutter contre les trafics, etc. 
 
Dans un état de droit, ce n’est pas avec des guimauves et des sourires que l’on traite les délinquants, les violeurs et autres assassins, mais avec de la punition, de la répression, de la prison ferme.

Dans un état de droit, non, en revanche dans une dictature islamique qui ne reconnaît que la loi d’origine divine et sa transgression, c’est certain.

En fait, votre problème, ce n’est pas la violence liée au refus du contrat social qui existe dans une partie de la population, ou sur une partie du territoire, mais le régime des libertés démocratiques qui devrait selon vous être suspendu au nom de la lutte contre les manifestations de cette violence. Vous instrumentalisez ce problème pour justifier l’avènement d’un régime liberticide et le remplacement de la loi républicaine par des appels au châtiment, comme dans la plupart des pays musulmans.

Arrêtez de mentir et de travestir la réalité en rendant la justice responsable de dysfonctionnements réels mais dont les causes comme la prise en charge 
sont situées au niveau politique, et qui en aucun cas ne doivent servir de prétexte à des dérives liberticides.


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