Belenos Belenos 24 juillet 2019 13:55

@Garibaldi2
"La liberté de parole s’arrête là où commence celle des autres..."

Ce que vous écrivez là est singulièrement stupide (j’ai l’impression de parler avec un enfant de 10 ans qui régurgite des formules mal comprises, avec les mots dans le désordre, quel âge avez-vous donc ??) 

Essayez d’être attentif à ce qui suit. La liberté d’expression n’est pas de même nature qu’un terrain physique qui s’arrête là où commence le terrain du voisin. Le développement de la liberté de parole de votre voisin ne peut pas réduire votre propre liberté de parole. Et ce n’est pas non plus en réduisant la liberté de parole de votre voisin que vous allez augmenter la vôtre ! La liberté d’expression n’est pas un champ de pommes de terre. Au contraire, les libertés de parole sont solidaires et se garantissent les unes les autres, car plus la liberté de parole est étendue et protégée comme un bien commun, moins vous risquez de perdre la vôtre. 

" La liberté de parole s’arrête là (...) où commence la vérité historique quand elle a été jugée par un tribunal international."

Cette "perle du Bac" vaut son pesant de cacahuètes au concours des contresens philosophiques !  smiley  smiley Misère !! Non, enfant gai sot. remettons les mots et les concepts dans le bon sens.

D’une part la vérité est l’enfant de la liberté de parole. Si vous n’en avez pas la compréhension intuitive, vous ne comprendrez rien à l’humanité, et il sera impossible de dialoguer avec vous sur quelque sujet que ce soit. Il nous faudra attendre que vous grandissiez. 

La vérité historique ne peut en aucun cas être "jugée par un tribunal international". (Votre phrase n’a aucun sens.) La vérité n’est pas suspecte, elle ne peut pas être coupable, ce n’est pas Madame la Vérité qui est jugée. Ce sont les actes des accusés qui sont jugés, selon l’enquête qui permet de les établir d’une manière estimée suffisante par le tribunal du moment et en fonction de règles de droit relatives à une certaine juridiction.

La recherche historique (ou plus généralement scientifique) est d’un tout autre ordre car son but n’est pas de punir des coupables à un moment donné mais de progresser sans arrêt vers une meilleure description du réel. Cette recherche n’est donc pas un contenu fixe mais une méthode. Et cette méthode repose sur trois libertés fondamentales :

1. la liberté de concevoir des explications ;
2. la liberté de les formuler publiquement ;
3. la liberté de critiquer publiquement toute explication.

Toute tentative de restreindre l’une ou l’autre de ces libertés, sous quelque prétexte que ce soit, est un acte tyrannique qui contribue à la ruine culturelle de la société à laquelle il s’applique et au malheur des peuples par une suite d’enchaînements sinistres dont le premier maillon est la bêtise. 




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