maQiavel maQiavel 14 juillet 2019 20:38

Concernant les témoignages , voici un article et deux vidéos qui les explorent d’une autre perspective :

http://robertfaurisson.blogspot.com/1993/11/les-temoins-des-chambres-gaz-dauschwitz.html

https://archive.org/details/LestemoinsDesChambresAGaz

https://archive.org/details/VincentReynouardChambresAGazLaRumeurDuSieclePart ie2

Attention , mon propos ici ne consiste pas à valider les thèses de Faurisson ou de Reynouard , je l’ai déjà dit mais je le répète quand même : je suis trop ignorant sur la question des chambres à gaz pour pouvoir en dire quoi que ce soit. Il s’agit pour moi de répondre à l’affirmation selon laquelle le simple témoignage d’un seul survivant ou le téléphone arabe suffirait à attester de la réalité d’un événement historique , mon commentaire ne concerne que la méthodologie , les modérateurs n’ont donc aucune raison d’effacer ce message car je n’y viole aucune loi et ne ferait aucune allusion « négationniste ».

Je remarque une chose : il existe des témoins d’événements dont il est attesté qu’ils n’ont jamais eu lieu. Parfois , il s’agit de faux témoignages. D’autres fois , les témoins sont honnêtes et pensent réellement avoir vu quelque chose alors que ce n’est pas le cas : il faut se méfier des capacités extraordinaires de création de l’esprit humain , y compris chez les esprits mentalement saint qui ne sont pas immunisé contre les « faux souvenirs  » ( à ce sujet , je recommande ce documentaire , l’expérience est fascinante ). On trouve aussi des témoins convaincus d’avoir vu des choses capitales alors que ce qu’ils ont vu ne prouve rien. Quand on observe l’affaire des sorcières de Salem , il y’a de nombreux témoignages de faits qui ne se sont jamais déroulés. C’est explicable : lorsque dans un milieu donné , la croyance en l’existence d’un événement est forte pour quasiment tout le monde au point d’être érigé en certitude , il n’est pas étonnant de retrouver de nombreux témoignages sur cet événement dans ce milieu puisque même des faits qui n’ont rien à voir avec lui sont interprété comme en faisant partie.

Pour revenir sur les chambres à gaz , il existe des témoignages de leur existence dans des camps dans lesquels il est pourtant admit aujourd’hui qu’ils n’en contenaient pas , comme dans le camp de Gross-Rossen par exemple. Les récits ne constituent pas des preuves en eux-mêmes , les rumeurs sont aussi constituées de récits colportés , or dans nos vies quotidiennes nous avons déjà tous déjà fait l’expérience de la diffusion de rumeurs qui se sont finalement avérées fausses.

Donc non , je conteste l’idée qu’un seul témoignage ou le téléphone arabe suffirait à attester de l’existence d’un événement , je prétends même que cette affirmation est absurde. Est-ce à dire que les témoignages n’ont jamais aucune valeur ? Bien évidemment que non , affirmer cela serait tout aussi absurde. L’ouverture d’esprit commande de récolter tous les témoignages et de prendre acte de leur existence mais l’esprit critique commande la vérification de ces témoignages en confrontant les assertions du témoin avec les résultats d’enquêtes ou d’expertises portant sur la matérialité de l’événement. Et ce que prétendent ceux qu’on nomme les « négationnistes » , c’est qu’à l’épreuve du contre interrogatoire minutieux sans ménagement particulier à l’anglo-saxonne , les témoignages s’effondrent comme des châteaux de carte. Ce n’est pas parce qu’ils le prétendent qu’ils disent vrai évidemment , je ne fais qu’énoncer leurs arguments …

PS : Il a été question dans le fil du génocide Tutsi. Là on peut s’exprimer tranquillement sans risque : il existe de nombreux travaux qui déconstruisent cette thèse du génocide Tutsi ( lire Pierre Péan et Charles Onana entre autres ) , ce qui se serait déroulé en 1994 au Rwanda serait un massacre inter-ethnique ( au cours duquel des centaines de milliers de Hutu ont aussi péri de la main de Tutsis , ce dont on ne parle jamais mais qui est attesté par des rapports onusiens ) sur un fond de guerre civile nationale qui durait depuis quatre ans et de conflit géostratégique régional entre réseaux sous influence anglosaxonne et française pour le contrôle des immenses ressources du Zaïre voisin


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